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Cameroon tribune | Cameroun | 28/05/2018 | Lire l'article original
Vendredi dernier à Yaoundé, la 6e session de la Commission nationale en charge de ce volet s’est penchée sur l’adaptation des établissements récemment créés. Des échanges francs et constructifs pour améliorer la qualité de la formation médicale dans les établissements d’enseignement supérieur. C’est dans ce climat que s’est tenue la 6e session de la Commission Nationale de la Formation Médicale, Pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun (CNFMP), instance de réflexion et de veille opérationnelle.
Les travaux présidés par le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP), le Pr. Jacques Fame Ndongo, se sont déroulés le 25 mai dernier à Yaoundé. Présents à cette rencontre, les responsables de la grande famille de la formation médicale.
Cette réunion s’est tenue au lendemain de la création et de l’ouverture de deux nouveaux établissements de formation médicale par le président de la République : la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’Université de Dschang et la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de Garoua.
Et pour faire de ces deux établissements un creuset de l’excellence de la formation médicale, cette Commission, gendarme de l’assurance qualité a pris la pleine mesure des choses.
Ainsi, à l’issue de plusieurs heures de concertation à huis clos, des recommandations sont tombées. Il a été demandé aux doyens des deux facultés de prendre toutes les dispositions nécessaires, en collaboration avec leurs hiérarchies, en vue de leur arrimage aux normes de qualité inhérentes à la formation médicale.
A cet effet, une mission sera commise par la Commission aux fins d’évaluer ces établissements. « Parce qu’elles mènent aux métiers qui concourent à procurer la vie et à la sauvegarder, les formations médicales pharmaceutiques et odonto-stomatologiques constituent de ce fait un domaine de formation à part.
Ceci dans la mesure où c’est la vie même qui est chaque fois en jeu », a souligné le Pr. Jacques Fame Ndongo. Autre préoccupation majeure de ces assises, l’épineux problème lié aux ressources humaines dans les établissements.
L’objectif étant de juguler le déficit d’enseignants qui se pose dans certaines facultés. La commission invite donc les chefs d’établissements publics et privés à mutualiser leurs ressources humaines.
Autre recommandation phare, l’inscription des étudiants en pharmacie de l’Université de Dschang au tableau de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun. Le but étant de permettre à ces lauréats d’exercer en toute sérénité leur métier.
Assiatou NGAPOUT M.
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