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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 02/03/2006 | Lire l'article original
1 - Le conseil au dépistage volontaire en vue de faire passer de 5% et 7% à 75%, le nombre de femmes et d’hommes connaissant leur statut sérologique.
2 - La prévention et la prise des charges des IST, afin de diminuer de moitié la prévalence des infections sexuellement transmissibles dont la prévalence évaluées par l’EDS 2004 était de 5% chez les femmes et 3% chez les hommes.
3 - La promotion du préservatif avec pour objectif dans les villes de passer de 41% et 54% à 80%, le nombre de femmes et d’hommes indiquant avoir utilisé un condom lors du dernier rapport sexuel à hauts risques, d’ici 2010. Et de parvenir au même résultat en zone rurale où les chiffres de l’EDS 2004 indiquaient une proportion de 39% pour les hommes et 24% pour les femmes.
4 - La sécurité sanguine
Une batterie de mesures dans ce domaine devrait aboutir à éviter
de transmettre davantage le VIH par des transfusions sanguines.
5 et 6 - Renforcement de la prévention du VIH chez les jeunes
et chez femmes
Un certain nombre de dispositions vise à réduire de moitié
le pourcentage des jeunes de 15 à 24 ans et de jeunes infectés
par le VIH
7 - Prévention de la transmission du VIH de la mère à
l’enfant
En rendant partout disponibles les services de prévention de la transmission
du VIH de la mère à l’enfant, l’objectif est de réduire
de 50% le nombre de nourrissons infectés.
Recherche et surveillance de l’épidémie
Dans le domaine spécifique de la recherche, le plan stratégique
vise à promouvoir et à appliquer les résultats de la recherche
au cours de la période couverte par celui-ci.
Il s’agira singulièrement d’actualiser régulièrement
le fichier des activités de recherche, mettre en place un outil de diffusion
et de vulgarisation des résultats de la recherche, faciliter la recherche
vaccinale, trouver les voies et moyens permettant d’associer les tradi-practiciens
à la lutte, etc.
Sur le volet de la surveillance épidémiologique, l’objectif
principal est de produire des données fiables sur le VIH/Sida, les infections
sexuellement transmissibles ainsi que les infections opportunistes du VIH.
Implication de tous les acteurs
Il est établi aujourd’hui que la pandémie du Sida
ne peut s’inverser qu’avec l’engagement dans la lutte de toutes
les forces sociales : communautés, confessions religieuses, leaders d’opinion
(politiques, traditionnels, administratifs, tradi-practiciens, etc), milieu
du travail, médias.
Grâce à l’implication de tous ces secteurs dans la lutte,
le Cameroun espère d’ici 2010 de réduire d’au moins
de moitié, le nombre de personnes infectées par le VIH dans différents
secteurs et offrir une prise en charge adéquate aux personnes infectées.
Cela passe par des actions pointues au sein des secteurs publics, comme privés
(éducation, défense, administration pénitentiaire, police,
santé, femme, secteur informel…)
Encadrement des orphelins
Le plan de lutte se propose d’apporter un encadrement en matière
da santé, d’éducation, de nutrition et d’appui juridique,
à 75%, au moins, d’orphelins et enfants vulnérables (OEV),
d’ici 2010.
Il s’agira dans le détail d’accroître d’au moins
20% par an, la proportion d’OEV dont les familles ont reçu un appui
externe pour soutenir l’enfant et de réduire à moins de
10% la proportion d’OEV, dans les institutions spécialisées.
A ce jour, le projet d’appui aux OEV développé par le MINAS,
la Coopération française et l’UNICEF, ciblait 2850 OEV pour
fin 2005, dans les villes de Bamenda, Ngaoundéré et Douala.
Accès au traitement
Au cours des cinq dernières années, les coûts des
antirétroviraux (ARV), seuls médicaments connus à ce jour,
capables d’arrêter la progression du Sida, sans toutefois parvenir
à le guérir, sont passés de 6 00 000 en 2001 à 3000-7000
FCFA par malade et par mois en 2005.
Aujourd’hui 18% des 75 750 malades éligibles à ce traitement,
sont sous ARV.
Le plan 2006-2011 se propose de :
Coordination, et suivi-évaluation
La lutte contre le Sida s’est faite jusqu’alors en ordre
dispersé. La coordination du programme se fixe pour objectif d’amener
tous les intervenants à travailler en équipe. Il faudra pour cela,
améliorer le fonctionnement de toutes les structures de coordination
existantes au niveau central et décentralisé, adopter des outils
de planification communs, mettre ensemble au moins 80% des financements disponibles
pour la lutte contre le VIH, etc.
En ce qui concerne le suivi-évaluation, il s’agira de favoriser
la prise de décision pour une meilleure orientation de la lutte et une
répartition judicieuse des ressources. Singulièrement, il faudra
pouvoir apprécier régulièrement les performances d’exécution
du plan stratégique et apporter les correctifs éventuels, pour
une meilleure utilisation des ressources.
Synthèse de M.B
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