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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 18/06/2018 | Lire l'article original
Au-delà de la prise en charge médicale des personnes atteintes par la maladie, l'implication de la communauté est aussi requise pour amener la population à un changement de comportement. Dans l'objectif d'associer la population dans les interventions de lutte contre l'épidémie à virus d'Ebola, dans la province de l'Equateur, précisément dans le village d'Itipo qui continue à notifier des cas, il a été organisé une formation des cellules d'animation communautaire.
Cette formation, à la quelle a assisté le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga Kalenga, en séjour dans la localité, a porté sur les généralités, la prévention, la recherche active des cas et la sensibilisation à la maladie à virus d'Ebola.
Les personnes ainsi formées ont reçu la mission de sensibiliser la communauté à cette épidémie qui a fait quatorze décès, depuis sa déclaration le 8 mai dernier. En sus de cette formation, le ministre a présidé, dans la ville de Mbandaka, une réunion avec le comité de sécurité de la province de l'Equateur, notamment les ministres provinciaux de la Justice et de l'Intérieur, en présence des députés et notables originaires du territoire de Bikoro. L'objectif était de faire le point de la maladie dans cette province.
Grâce à l'implication aussi bien du gouvernement, des partenaires, des ONG internationales que de la population aux différentes interventions menées sur le terrain, l'épidémie de la maladie à virus Ebola a été maîtrisée. Le ministre l'a reconnu dernièrement, au cours d'une conférence de presse qu'il avait tenue pour évaluer la riposte contre la maladie.
Depuis le lancement de la vaccination, le 21 mai dernier, trois mille dix-sept personnes ont été vaccinées, dont huit cent vingt-neuf à Mbandaka, sept cent vingt-six à Bikoro, mille trois cent soixante-quatorze à Iboko, soixante-dix-sept à Ingende et onze à Kinshasa. La situation épidémiologique de la maladie en date du 16 juin révèle qu'au total, soixante-quatre cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont trente-huit confirmés, quatorze probables et douze suspects. Six nouveaux cas suspects, dont deux à Bikoro et quatre à Iboko onté té rapportés. Cinq échantillons se sont révélés négatifs. Le nombre de personnes guéries est de vingt-quatre. Jusqu'à cette date du 16 juin, aucun décès ni nouveau cas confirmé n'ont été rapportés.
Par Blandine Lusimana
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