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Cameroon tribune | Cameroun | 10/07/2018 | Lire l'article original
C'était vendredi dernier à Maroua au cours d'une cérémonie présidée par le secrétaire d'Etat au Minsanté, Alim Hayatou. Depuis trois ans les décès causés par le paludisme sont en chute libre dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord. Comme raison évoquée par le Secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou, les campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) produisent de bons résultats. Selon celui-ci, cette stratégie qui vise à prévenir la maladie a permis de limiter considérablement les effets du paludisme.
Comme preuve, tient à préciser Alim Hayatou, dans ces deux régions parmi les plus affectées par le paludisme, entre 2015 et 2017, le taux de décès chez les enfants âgés entre 5 et 59 mois est passé de 600 à 300 par an et celui lié à la consultation a chuté de 84 300 à 37 000 par an.
Pour démontrer sa ferme détermination à combattre ce problème de santé publique, le ministère de la Santé publique a organisé vendredi dernier à Maroua, la cérémonie de lancement officiel de la 3e campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord.
Présidée le Secrétaire d'Etat Alim Hayatou, cette cérémonie avait pour rôle de sensibiliser surtout les parents à bien accueillir les agents communautaires de santé qui vont sillonner, durant tous les mois de juillet, aout, septembre voire octobre 2018, les ménages dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord pour administrer des médicaments aux enfants âgés de 5 à 59 mois.
Selon le délégué régional de la Santé Publique de l'Extrême-Nord, Dr Fanne Mahamat épse Ousman, l'objectif visé cette année est d'atteindre au moins 1 612 000 enfants en améliorant le chiffre de l'année dernière qui était de 1 003 030 enfants.
La stratégie mise sur pied est le porte-à-porte. Pour marquer son onction, le secrétaire d'Etat va renchérir aux propos de sa collaboratrice en précisant aux parents que les médicaments distribués gratuitement sont inoffensifs et ne causeront aucune détresse dans l'organisme des enfants puisqu'il est question de « mettre un terme à cette disparition brutale de nos enfants », a-t-il indiqué.
Cette campagne est soutenue par des partenaires techniques et financiers à savoir la Banque Islamique de Développement (BID), le Fonds mondial, l'UNICEF et le gouvernement américain, qui collaborent afin de contribuer à l'amélioration de la santé et la survie des enfants.
Par Joël Maman
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