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Mutations | Cameroun | 24/07/2018 | Lire l'article original
C’est une recommandation à l’issue de la conférence-débat sur la population et la prospérité mondiale tenue à Washington DC le 10 juillet. Le lieu de la vidéo conférence-débat sur la population et la prospérité mondiale est tout un symbole ; le Woodrow Wilson Center, centre non partisan d’analyse et de réflexion sur les grandes questions de politique et développement mondial.
Il est dédié à la mémoire de Woodrow Wilson, le 28e Président des Etats-Unis, le seul jusqu’ici à avoir obtenu un PhD. Les analyses issues de ce lieu visent à suggérer des pistes d’action concrètes au Congrès, au gouvernement des Etats Unis et à tous les décideurs publics.
La rencontre qui s’est déroulée le 10 juillet dernier dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de cette institution s’est appesantie sur le rôle des dynamiques des populations dans le développement mondial et le leadership américain dans ce secteur. Un sujet qui a un encrage sur le monde dans un contexte international marqué par une grande visibilité des questions démographiques et notamment de la jeunesse de la planète aujourd’hui dont l’effectif est le plus important de l’histoire.
D’imminentes personnalités du monde de la réflexion pour examiner la question : Peter McPherson président de l’Association des universités d’Etat américaines, Marlene Lee, directeur des Programmes internationaux, à Population Reference Bureau, Washington DC, Jocelyn Ulrich, directeur à Merck (secteur privé), Allemagne, Jay Gribble, directeur adjoint, Palladium, Washington DC. Avec la modération de Joan Mower, directeur de formation, Voix de l’Amérique, le Camerounais Parfait Eloundou-Enyegue, professeur à Cornell Université, New York a assuré la synthèse des travaux.
Le Pr Eloundou, tout en notant la qualité de la recherche passée sur les questions de dividende démographique, a souligné le caractère parcellaire des travaux, qui conduit parfois à sous-estimer l’impact cumulé des investissements dans le planning familial. Il a aussi regretté que : « cette notion de planification se réduise trop souvent aux naissances au lieu de s’étendre à tout le cycle de vie, incluant des étapes toutes aussi importantes que la petite enfance, la transition vers l’emploi, la gestion des carrières et de la participation sociale, ainsi que la préparation à la retraite. »
Les conférenciers sont convaincus que : « mobiliser la jeunesse et assurer ses besoins en santé, éducation, et emploi est un défi de taille, mais aussi une opportunité. Une mise en œuvre de politiques bien pensées et cohérentes pour son encadrement adéquat permettrait l’avènement d’un monde à la fois plus équitable et plus prospère ». Pour y arriver : « la jeunesse actuelle devra préserver sa santé, achever une éducation de qualité, et obtenir des emplois stables. (...) Avec des investissements appropries dans cette planification familiale, mais aussi dans l’éducation, l’emploi et la santé, les pays à faible ou moyen revenus pourraient obtenir un dividende démographique qui les mettrait sur le chemin de la prospérité économique et l’émergence », soutiennent-ils.
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