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OMS sur la lutte contre la maladie à virus Ebola : 112 cas enregistrés en afrique

Sud Quotidien | Sénégal | 30/08/2018 | Lire l'article original

En conclave à Dakar depuis le 28 août dernier dans le cadre de leur 68ème session, les Experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Afrique, ont tiré le bilan sur la lutte contre la maladie à virus Ebola dans le continent noir. Selon le docteur Socé Fall, Directeur des situations d’urgence (OMS) Afrique, un total de 112 cas a été enregistré depuis le démarrage de la lutte avec 28 cas probants dont 75 personnes décédées de cette maladie. L’annonce a été faite hier, mercredi 29 août à Dakar. Il a, en outre, rassuré que le vaccin est disponible ainsi qu’un protocole de traitement pour la maladie qui reste un mauvais souvenir pour les professionnels de la santé.

La lutte contre la maladie à virus Ebola a connu beaucoup d’avancées sur le continent noir. L’avis est du docteur Socé Fall, Directeur des situations d’urgence (Oms) Afrique qui tirait le bilan de cette lutte lors de leur 68ème session à Dakar. Selon lui, grâce à la recherche, les risques de décès dans la population ont été réduits et un traitement à la maladie est devenu accessible pour le continent noir.

« Nous considérons les traitements expérimentaux comme des opportunités en Afrique car, dans le passé, les patients qui étaient atteints de la maladie à virus Ebola en Afrique, n’avaient pas accès à ce traitement. Par exemple durant l’épidémie en Afrique de l’Ouest, quand les européens étaient infectés dans les pays africains, ils étaient évacués dans leur pays et avaient accès à ce traitement » a souligné docteur Fall. Et d’ajouter : « donc, pour la première fois ce traitement est accessible en Afrique, c’est une opportunité qu’il faut saluer ». Parlant sur la fiabilité du traitement, l’expert de l’Oms dira tout simplement : « nous avons pris toutes les mesures nécessaires sur le plan éthique et scientifique pour nous assurer qu’aucun patient n’est mis à risque, c’est important en termes de recherches et de développement ».

En plus du traitement, le docteur Fall a aussi annoncé le vaccin pour la maladie à virus Ebola. « C’est un vaccin expérimental qui a été testé en 2015 durant l’épidémie en Afrique de l’Ouest en Guinée. Il a permis de protéger 100% des peuples qui ont été vaccinés et il reste un vaccin sûr. Donc, lors de l’épidémie précédente dans l’équateur, ce vaccin a aussi été utilisé pour protéger plus de trois mille personnes qui étaient à risques proches des malades. Cependant, aucune personne vaccinée n’a développé la maladie et ce vaccin a été utilisé dans les conditions définies par le groupe d’expert de l’Oms », a-t-il annoncé.

Et de poursuivre : « il n’est pas encore commercialisé. Nous devons respecter toutes les étapes nécessaires au niveau du pays de production pour que le vaccin soit sur le marché ».

Bilan sur les cas d’ébola

En termes de bilan, le docteur Fall a avancé qu’il est important de souligner « un total de 112 cas enregistrés, 28 sont des cas probants ou des décès qui sont survenus avant la confirmation de l’épidémie et qui sont liés à la maladie. A notre niveau, nous les considérons comme des cas probants. 75 personnes sont décédées de cette maladie et il faut dire qu’il y a toujours des personnes qui sont sous traitement, il y a aussi des personnes qui sont guéries de la maladie et certaines d’entre-elles sont aujourd’hui membres du comité de riposte pour sensibiliser les communautés. Elles sont une quinzaine guérie et c’est encourageant et cela permet de montrer à la communauté qu’on peut guérir de cette maladie si on se fait dépister tôt ».

Le docteur Fall a aussi sonné l’alerte pour que les pays qui sont frontaliers avec la République Démocratique du Congo (RDC) soient toujours en garde. « Il faut comprendre que la niche écologique est importante, les animaux comme les singes et sauve-souris sont porteurs de ce virus et ils vivent le plus souvent dans ces zones. La zone équatoriale est aujourd’hui menacée. Il n’y a pas de risque zéro. Tous les pays doivent se préparer pour être prêts afin de détecter et de pouvoir répondre si l’urgence se présente » a-t-il laissé entendre.

Denise ZAROUR MEDANG

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