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Cameroon tribune | Cameroun | 18/09/2018 | Lire l'article original
André Mama Fouda, ministre de la Santé publique a donné un point de presse hier à Yaoundé, en présence de Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication. C'était pour faire le point sur la situation du choléra au Cameroun. A ce jour, 10 patients présentant des signes suspects sont internés dans différentes formations sanitaires dans les villes du Nord (Poli, Pitoa, Bogodé), etc.
Un renforcement du plan de riposte a été instruit, a confié le ministre Mama Fouda et ce système de veille restera en alerte pendant un mois encore, afin de préserver les régions non encore touchées ou stopper la propagation dans celles déjà concernées. Une équipe multidisciplinaire a été constituée à cet effet. Ce plan de riposte a été activé en mai dernier dès l'enregistrement des premiers cas de choléra. Le mal est entré dans le pays par la région du Nord, à partir des villes frontalières avec le Nigeria.
Doit-on le souligner, l'alerte est venue de ce pays voisin en février 2018 et la maladie est confirmée au Cameroun trois mois plus tard. L'alerte est donnée à l'hôpital de Djoungolo (Yaoundé) le 11 juillet et le 14 juillet, le ministre de la Santé publique déclare alors le Cameroun en état d'épidémie de choléra. Un malade venant du Nord est arrivé dans le Littoral le 7 septembre 2018. Il a été isolé et rapidement pris en charge.
Ce qui a épargné la région. Au 16 septembre, le compteur pointe 310 cas de diarrhées avec suspicion de choléra, enregistrés sur l'ensemble du Cameroun, dont 27 décès. Avec leur proximité avec le Nigeria, les régions de l'Adamaoua, du Nord, de l'Extrême-Nord auxquelles on ajoute le Littoral demeurent les endroits jusqu'ici sensibles à cette épidémie.
Toutefois, la situation demeure maîtrisée, a rassuré André Mama Fouda. Ce dernier recommande le respect des règles d'hygiène pendant cette période d'effervescence politique, caractérisée par des mouvements de masse, les agapes popu et les brassages de toutes sortes. Le choléra est une maladie qui tue facilement. De tuda. Ce dere le respect ène pendant d'effervescaractérisée ements de s populaires s de toutes une maladie nt.
De temps à autre, elle refait surface. C'était le cas en 1991 avec 4 000 cas suspects enregistrés, plus de 5 500 en 1996, 8 000 en 2004. C'est en 2011 que le pic est atteint avec plus de 23 000 cas suspects. Le curseur est retombé à 310 malades en 2018 après avoir été à 971 en 2014.
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