Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Le cancer en roue libre au Sénégal

Walfadjri | Sénégal | 21/12/2018 | Lire l'article original

Les malades du cancer sont dans une mauvaise passe. La Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca) qui prend en charge certains patients déclare que son budget est épuisé. Dr Sokhna Diagne Ndiaye, vice-présidente chargée de fundraising à la Lisca, l’a fait savoir hier à Dakar.

Malgré les ravages que le causer est en train de faire, au Sénégal, il n’existe aucune structure au niveau du ministère de la Santé pour lutter contre cette maladie. Mieux le coût pour les soins est très cher, car il tourne autour de 2 voire 6 millions de francs Cfa par patient. Face à cette situation, la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca) s’est engagée à combattre la maladie en prenant en charge certains malades qui n’ont pas les moyens. Mais il se trouve qu’avec la liste des demandeurs d’aide qui s’allonge, la Lisca fait face, aujourd’hui, à des difficultés financières pour prendre en charge tout ce beau monde. Tirant, hier, le bilan du téléthon qui avait été organisé le 11mai 2018 pour récolter des fonds pour la prise en charge des patients, Dr Sokhna Diagne Ndiaye, vice-présidente chargée de fundraising, à la Lisca a lancé un cri de cœur pour le soutien des malades. « Le téléthon a permis à la Lisca de collecter 198 millions 808 mille F Cfa en argent pour la prise en charge des malades du cancer. Trois cent cinquante-deux cancéreux sont pris en charge pour un total engagé de 166 millions de F Cfa. La chimiothérapie coûte très cher, elle a englouti presque 41 % de notre budget. Et vous savez que nous sommes presque en fin de budget et il va falloir continuer à prendre en charge ces pauvres malades qui souffrent du cancer. Nous avons eu des promesses de dons que nous n’avons pas reçus pour un montant de 30 millions de F Cfa. Et malgré les relances, nous n’arrivons pas à recevoir cet argent et c’est très difficile, on ne peut pas arrêter le traitement des malades », déclare Dr Diagne.

Cette dernière affirme que le cancer est une maladie à soins coûteux, la prise en charge pour un seul patient tourne autour de 2 voire 6 millions de F Cfa. Parce que avance-t-elle, il y a la chimiothérapie, la chirurgie, la radiothérapie sans compter les bilans et autres. Et ceci n’est pas facile à supporter d’après elle, pour une personne qui n’a pas les moyens. Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 7 mille nouveaux cas de cancers sont détectés chaque année dans notre pays et 75 % d’entre eux décèdent. De son avis ces chiffres alarmants doivent interpeller l’Etat du Sénégal à trouver des solutions ou alternatives face à cette problématique du cancer qui fait plus de victimes que le paludisme, le Sida et la tuberculose réunis.

D’après les données, sur les 352 patients pris en charge au niveau de la Lisca, le cancer féminin occupe plus de deux tiers avec 164 malades, vient le cancer du col de l’utérus 61 patients, le cancer des Orl 42, le cancer de l’estomac 8 etc. Il a été signalé aussi lors de la rencontre que les cancers des hommes se développent de plus en plus dans notre pays. Il est en train de progresser régulièrement dans notre pays. « Le cancer prend de l’ampleur au Sénégal et partout d’ailleurs dans les pays en voie de développement. L’augmentation de cette maladie est liée à l’âge. Et cela s’explique par une augmentation de l’espérance de vie. Il y a aussi les moyens de diagnostics. Il s’y ajoute également que le mode de vie des populations a changé. Les gens mangent plus de viande grasse que de légumes et des fruits. Il y a aussi le tabagisme et l’alcoolisme. Tout cela réuni constitue des facteurs de risques qui ont fait accroître l’incident du cancer dans notre pays », ajoute Pr Mamadou Diop, directeur de l’Institut de cancer Juliot Curie de l’hôpital A. Le Dantec.

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !