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L'épidémie d'Ebola en RDC menace désormais l'Ouganda

Deutsche Welle | Afrique | 09/05/2019 | Lire l'article original

Face aux déplacements de population, l'épidémie d'Ebola dans l'Est de la République démocratique du Congo pourrait contaminer l'Ouganda. L'épidémie d'Ebola au Congo continu de s'étendre dans l'est de la République démocratique du Congo. Environ 1.500 personnes sont infectées, soit une augmentation de 50% depuis fin mars. La lutte contre l'épidémie est entravée par les attaques des groupes armés, qui ont poussé plus de 60.000 personnes à fuir durant cette période.

Le personnel soignant est également la cible d'attaques par les milices, mais aussi par la population dont une partie doute de l'origine de la maladie. Désormais, l'épidémie menace de se propager à l'Ouganda avec les réfugiés qui franchissent clandestinement les frontières.

Beaucoup d'habitants ignoraient jusqu'à il y a peu les risques de la maladie. "Au début, nous ne savions rien sur Ebola. On a pensé que c'était peut-être une grippe", raconte aujourd'hui Jeanine Masika, qui tient un tout-petit bébé dans ses bras. La jeune femme de 33 ans, originaire de Beni, a elle-même été infectée par le virus d'Ebola. "Mon oncle a été le premier à tomber malade. Mes parents l'ont soigné jusqu'à sa mort. Puis ils sont revenus infectés et en ont infecté d'autres. En fin de compte, nous avons perdu dix membres de notre famille et seulement quatre d'entre nous ont survécu."

Alliance entre habitants et ONG

Comme des dizaines de survivants, Jeanine Masika participe aujourd'hui à la lutte contre Ebola. Les habitants de l'Est du Congo leur font confiance - beaucoup plus qu'aux organisations internationales présentes sur place. "Les gens de la région se sentent abandonnés depuis des années. Et soudain, ils entendent parler d'une épidémie d'Ebola", raconte Matshidiso Moeti de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Toutes sortes de gens se présentent, avec des véhicules, des combinaisons spatiales et l'exigence qu'ils fassent les choses complètement différemment de ce à quoi ils sont habitués."

L'épidémie se propage de plus en plus vite. Rochelle, une survivante d'Ebola, dit que personne ne veut écouter les instructions des assistants étrangers. "On a sorti le corps de notre mère du sac mortuaire. Nous ne pensions pas qu'elle était morte d'Ebola, mais nous pensions que c'était une intoxication alimentaire. Ils nous ont demandé de nous faire vacciner. Mais nous nous sommes enfuis dans la ville de Butembo."

Combats entre groupes armés

La situation sécuritaire dans la région riche en ressources naturelles rend la lutte contre Ebola encore plus difficile. Des dizaines de milices armées terrorisent la population. "La région au nord-ouest de Beni nous préoccupe particulièrement", insiste Kimberley Bennet du Conseil norvégien pour les réfugiés. "Ces dernières semaines, quelque 60.000 personnes ont été poussées à la fuite parce que des groupes armés se battent entre eux depuis la fin mars."

Les réfugiés tentent d'atteindre l'Ouganda voisin, par la brousse, où ils ne risquent pas d'être interceptés et testés pour le virus Ebola. En outre, les milices ont attaqué plusieurs centres de traitement. "Après une telle attaque, les efforts des secours sont suspendus, en particulier les vaccinations et la recherche de personnes de contact pour les patients Ebola", déplore le ministre congolais de la Santé, Oly Ilunga. "Cela donne à la maladie le temps de se propager." Le ministre vient en outre de décider que tous les travailleurs humanitaires soient désormais escortés par les militaires. Une réaction à la récente attaque d'une milice au cours de laquelle un médecin camerounais a été tué par balle.

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