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Midi Madagasikara | Madagascar | 20/05/2019 | Lire l'article original
La fistule obstétricale constitue un frein au développement et à l’épanouissement de nombreuses femmes malgaches. Elle est pourtant réparable et bon nombre de femmes réparées ont pu refaire leur vie. « Chaque année, seules 1.000 femmes sur les 4.000 victimes de fistule obstétricale sont prises en charge pour diverses raisons. »
Ce qu’on a fait savoir lors de la conférence de presse organisée par le ministère de la Santé publique vendredi dernier pour évoquer les problèmes relatifs à la fistule obstétricale à Madagascar actuellement. Une situation qui pourrait pourtant changer à coup de sensibilisation à la fréquentation des centres de santé mais surtout sur le fait qu’il est possible de les réparer. Une information primordiale qui pourrait inciter les femmes à aller se faire soigner. Pour le cas de l’Androy par exemple, des avancées majeures ont pu être obtenues grâce à des opérations de réparations lancées l’année 2018. Entre autres, une hausse du taux de fréquentation ou encore une réinsertion socio-économiques des femmes réparées. Cette dernière constituant une mesure d’accompagnement nécessaire pour faciliter l’épanouissement des femmes qui en plus de la fistule ont été marginalisées dans leur communauté respective.
Défis. Passer de 1000 femmes prises en charge à 2000 chaque année est le défi fixé par le ministère de la Santé publique et ses partenaires. Un objectif louable qui consisterait en l’amélioration des prises en charge des femmes victimes des fistules par la construction d’infrastructures répondant aux besoins et aux normes internationales dans plusieurs localités du pays. 13 Centres de Santé de Base (CSB), 13 Centres Hospitaliers de Référence de District (CHRD) et un Centre Hospitalier de Référence Régional (CHRR) seraient construits cette année. A cela s’ajouterait le renforcement des équipements de 73 CSB du pays. Des mesures ambitieuses qui devraient garantir un meilleur service de santé publique dans les zones concernées. La construction d’infrastructures dans les régions et zones reculées est une chose. Encourager les agents de santé à s’y rendre pour y mener à bien les missions qui leur sont confiées en est une autre.
José Belalahy
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