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Revue de presse de Santé tropicale

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Ebola : 17 nouveaux cas confirmés et 16 décès

Le phare | Congo-Kinshasa | 20/05/2019 | Lire l'article original

Malgré le travail abattu par le ministère de la Santé et les organismes internationaux dans la lutte contre le virus Ebola qui sévit à l'Est de la RDC, le nombre de cas ne cesse d'exploser. On compte plus d'une dizaine de cas chaque jour, et les attaques se multiplient contre les structures de santé.

Selon le rapport publié par le ministère de la Santé le 17 mai, la situation épidémiologique de la maladie à Virus Ebola en date du 16 mai 2019 se présente comme suit : 1.777 cas (1.689 confirmés et 88 probables), 1.177 décès et 463 personnes guéries. 17 nouveaux cas confirmés, 16 nouveaux décès de cas confirmés, 333 cas suspects, 2 nouveaux guéris.

« En clair, il y a 333 cas suspects en cours d'investigation ; 17 nouveaux cas confirmés, dont 5 à Butembo, 4 à Mabalako, 2 à Katwa, 2 à Beni, 1 à Vuhovi, 1 à Musienene, 1 à Biena et 1 à Kalunguta ; et 16 nouveaux décès de cas confirmés, dont 9 décès communautaires, 3 à Butembo, 2 à Beni, 1 à Kalunguta, 1 à Musienene, 1 à Biena et 1 à Katwa . Par ailleurs, 7 décès ont été enregistrés au niveau des CTE (Centre de traitement d'Ebola), dont 3 à Butembo, 2 à Katwa et 2 à Mandima. Néanmoins, 2 personnes ont été guéries au CTE de Katwa », indique ce rapport.

L'épidémie au Nord-Kivu est-elle en train d'échapper à tout contrôle ?

Selon le responsable adjoint des urgences chez « Médecins Sans Frontières, Ghassan Abou Chaar, les conditions sécuritaires et la multiplication des foyers infectieux compliquent la réponse sanitaire. « On ne peut pas vraiment dire si l'on perd le contrôle sur l'épidémie », a-t-il indiqué.

Il a fait savoir que depuis le début de l'épidémie en août dernier, 1.124 personnes sont mortes. « Ebola est extrêmement contagieux. Il suffit d'un contact, d'une goutte de sueur ou d'un postillon pour être infecté. L'important pour les équipes de santé est de maîtriser ce que l'on appelle la chaîne de contamination. Concrètement, si vous êtes infecté, des agents de santé vont immédiatement se rendre chez vous, vacciner votre famille et établir une liste de tous les contacts avec qui vous avez communiqués ces derniers jours. Tous ces potentiels contaminés seront suivis et soignés, si jamais des symptômes apparaissent. Les chances de survie sont multipliées, mais surtout, l'épidémie est contenue, maîtrisée. », a affirmé Ghassan Abou Chaar.

Au Nord-Kivu, a-t-il poursuivi, cette chaîne de contamination échappe désormais à tout contrôle, et le cercle vicieux débute : impossible de mettre en place le suivi des contacts des personnes infectées si les malades restent chez eux. Alors ils contaminent d'autres personnes et aucun ou presque ne se rend au CTE, parce qu'ils ont peur de ne jamais en ressortir.

118.029 personnes vaccinées

Malgré les contraintes enregistrées sur le terrain, le ministre de la Santé se veut rassurant. Il a indiqué dans son compte twiter que 744 personnes ont été vaccinées le 16 mai dans le cadre de la lutte contre le virus Ebola. Au total, il y a 118. 029 personnes vaccinées parmi lesquelles, 31.965 sont des contacts à hauts risques (CHR), 57.385 sont des contacts de contacts (CC), et 28.679 sont des prestataires de première ligne (PPL).

Personnes vaccinées par zone de santé: 31.632 à Katwa, 24.403 à Beni, 14.563 à Butembo, 8.459 à Mabalako, 5.905 à Mandima, 3.993 à Kalunguta, 3.070 à Goma, 3.048 à Komanda, 2.569 à Oicha, 1.980 à Kayna, 1.930 à Masereka, 1.915 à Vuhovi, 1.791 à Kyondo, 1.672 à Lubero, 1.487 à Bunia, 1.357 à Karisimbi, 1.348 à Musienene, 1.025 à Biena, 1.012 à Mutwanga, 690 à Rutshuru, 557 à Rwampara (Ituri), 527 à Nyankunde, 496 à Mangurujipa, 420 à Mambasa, 384 à Alimbongo, 355 à Tchomia, 342 à Kirotshe, 333 à Lolwa, 250 à Mweso, 245 à Kibirizi, 161 à Nyiragongo, 97 à Watsa (Haut-Uélé) et 13 à Kisangani.

Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie, souligne le ministère de la Santé, est le vaccin RVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d'Éthique dans sa décision du 19 mai 2018.

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