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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé publique : la hausse des patients dialysés se maintient

L'Express | Maurice | 22/08/2019 | Lire l'article original

13 nouveaux patients en dialyse en l’espace de moins de quatre mois: le nombre semble plus ou moins insignifiant, mais il interpelle sur la gravité des maladies rénales. D’où la nécessité d’activer la mise en œuvre de la législation et de l’unité dédiée à la transplantation d’organes à Rose-Belle. Les chiffres peuvent paraître moins éloquents, mais en l’espace de quatre mois, Maurice a enregistré 13 nouveaux patients atteints de problèmes rénaux.

En effet, le nombre de dialysés est passé de 1 379 à 1 392. Toutefois, le gouvernement a pris conscience de ce phénomène grandissant. Et, en attendant que la loi sur la transplantation d’organes soit promulguée, l’État mise sur la rénovation d’une nouvelle unité consacrée à la transplantation à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle.

Pour le secrétaire de la Renal Disease Patients Association, Bose Soonarane, cette hausse chez les patients dialysés est alarmante. « Nous connaissons le nombre de nouveaux patients, mais qu’en est-il de ceux qui sont morts de cette maladie ? » Selon lui, les Mauriciens devraient prendre soin de leur santé et miser davantage sur des tests réguliers. « Hormis une bonne hygiène de vie, il faudrait que les membres du public aillent faire des analyses régulièrement. C’est l’un des plus gros problèmes recensés à Maurice. Les reins prennent beaucoup de temps avant de nécessiter une dialyse. Du moment que 80 % sont affectés, il faut subir des séances de dialyse. »

Une solution qui pourrait sauver des vies est la transplantation. Par contre, la promulgation de la Human Tissue (Removal, Preservation and Transplant) Act 2018, passée au vote le 25 mai 2018 à l’Assemblée nationale, se fait attendre. « Il y a plusieurs clauses qui doivent encore être peaufinées et discutées. Je sais que le dossier se trouve au State Law Office, qui veut qu’aucune faille ne vienne entraver cette loi. »
« Board » constitué

Les soucis qui pourraient surgir sont surtout par rap- port aux organes prélevés sur des personnes décédées. « Les familles peuvent ne pas accepter cette idée. » Néanmoins, de source sûre, nous apprenons que le board qui gérera ce dossier a déjà été constitué.

L’État compte investir gros dans cette entreprise. Lors de son discours, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a même souligné la construction d’une nouvelle unité à l’hôpital Jawaharlal Nehru, dédiée à la transplantation. Selon les estimations du Budget pour l’année 2019-2020, la somme de Rs 5 millions a été assignée pour la rénovation des infrastructures existantes.

« Avec ce nouveau centre de transplantation rénale, les dépenses seront moindres pour nous, car il ne faudra plus envoyer les patients en Inde ou en Europe pour subir des opérations. Dans cette salle moderne avec plus d’appareils sophistiqués et les meilleures conditions possibles, le patient ne pourra qu’aller mieux et vivre plus longtemps. » Il faut noter que ces patients bénéficieront de donneurs locaux qui sont le plus souvent des membres de leur propre famille.
Rupture de stock des radiographies à l’hôpital Jeetoo

Cela fait maintenant deux jours que les films X-ray ne sont plus disponibles à l’hôpital Jeetoo, à Port-Louis. Une situation qui met en rogne non seulement les patients mais plus particulièrement les médecins de service. Pour cause, alors que les patients doivent patienter plus longtemps, les généralistes sont, quant à eux, forcés de se déplacer dans la salle de radiologie pour faire un constat... à l’écran.

La pratique normale veut que le film X-ray d’un patient soit d’abord livré aux infirmiers, qui par la suite le transmettent au médecin généraliste. « De ce fait, cela implique non seulement une plus longue durée d’attente pour d’autres patients, mais aussi une exposition aux radiations pour les médecins généralistes. C’est une situation aberrante qui s’est déjà présentée dans le même hôpital en 2017 pendant au moins trois mois. Encore une fois, causée par une pénurie de films X-ray », explique le Dr Vinesh Sewsurn, président de la Medical Health Officers Association. Il déplore un souci d’ordre administratif car « aucune provision n’a été faite pour l’achat des films. »

Dans les milieux médicaux, l’organisation a été revue. Ainsi, selon nos recoupements, en vue de se faciliter les tâches, radiologues et médecins généralistes ont décidé de communiquer via... WhatsApp. Interrogé à ce propos, le Dr Vinesh Sewsurn se dit contre cette pratique pour plusieurs raisons. « Il y va de la confidentialité des informations relatives du patient. Et puis, le lieu de travail du médecin généraliste est sa consultation à lui, et non le département de radiologie. Sans compter que le résultat digital de chaque examen X-Ray n’est pas sauvegardé. Or, le film permet de comparer l’état de santé du patient et voir s’il y a des améliorations », explique notre interlocuteur.

Réponse attendue

L’express a sollicité un préposé autorisé du ministère de la Santé. Une réponse est toujours attendue. Toutefois, pour rappel, dans son édition du mardi 23 avril, l’express évoquait la rupture de stock imminente des accessoires utilisés pour l’examen radio-graphique dans les hôpitaux. À savoir les « commonly used X-ray items (processing solutions, X-ray films, CT Scan films, contrast agents for CT Scan/MRI) »

Une information qui avait été communiquée par le ministère de tutelle, par le biais d’une circulaire envoyée aux chefs du département, le 15 avril dernier. La missive stipulait que ces accessoires sont en rupture de stock au Central Store Department. Et que ceux-ci devraient être disponibles dans huit à dix semaines, car la requête pour s’en procurer venait tout juste d’être faite.

Si les équipements modernes à l’hôpital Jeetoo rendent possible la transmission des images en soft copy sur ordinateur, tel n’est pas le cas pour les autres hôpitaux où on utilise toujours la vieille méthode. Soit, la prise en photos d’éventuelles fractures pour faire développer les films.
Grève des généralistes : le vote secret pourrait être repoussé

Le vote à bulletin secret, qui devait avoir lieu dans les cinq hôpitaux régionaux, à partir de la semaine prochaine, pourrait être renvoyé. Raison : les divergences entre le ministre du Travail et la Medical Health Officers Association (MHOA) et la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU). Le sujet a été évoqué lors d’une réunion entre les deux parties, hier après-midi.

Soodesh Callichurn estime que cette affaire ne concerne pas la Commission de conciliation et médiation (CCM). « De ce fait, on ne peut pas permettre cet exercice de bulletin secret. D’ailleurs, c’est le Pay Research Bureau (PRB) qui a recommandé le shift system de quarante heures. Sans oublier que les médecins généralistes ont signé l’option form », avance-t-il.

Or, pour le président de la FCSOU, Narendranath Gopee, cette affaire concerne bien la CCM puisqu’elle a traité le contentieux les trois dernières années. « Et, dans son rapport datant de fin juillet, la CCM a conclu à un deadlock. CCM pe rod lav lamé trankil », déplore-t-il. Quid du PRB ? « Celui-ci aurait dû s’inspirer du jugement de la cour, rendu en 1995 (NdlR : cité dans l’affaire du Dr Satish Kumar Dabee, alors secrétaire de la MHOA, qui contestait l’introduction du shift system de 40 heures en 1987) avant de réaliser son rapport », estime le syndicaliste.

Le ministre du Travail compte maintenant solliciter l’avis du State Law Office, dont le président de la FCSOU lui a demandé une copie. « Si celui-ci est différent du nôtre, on va demander une injonction de la Cour suprême ou on ira pour une révision judiciaire », explique-t-il. Entretemps, le vote pourrait être renvoyé car la MHOA et la FCSOU ne souhaitent rien faire qui puisse avoir des conséquences graves pour les médecins généralistes. « On agit strictement selon les dispositions légales. Or, on veut nous faire croire qu’on agit dans l’illégalité », souligne Narendranath Gopee.

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