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Le soleil | Sénégal | 28/08/2019 | Lire l'article original
Les maladies diarrhéiques constituent la deuxième cause de morbidité chez les enfants dans beaucoup de pays d’Afrique, en particulier au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Le constat a été fait hier à Diamniadio, lors du lancement du Programme « Leading Integrated Research for Agenda 2030 in Africa », qui signifie en français, Promouvoir une recherche intégrée pour l’Agenda des objectifs de développement durable 2030 en Afrique.
En prenant part à la rencontre, Dr Sokhna Thiam épidémiologiste a révélé que les maladies diarrhéiques sont un problème de santé publique au Sénégal. « Elles constituent actuellement la deuxième cause de morbidité des enfants dans beaucoup de pays d’Afrique, en particulier au Sénégal et en Côte d’Ivoire » a indiqué Dr Thiam.
Elle a soutenu que le programme lancé à Diamniadio, dans le département de Rufisque, offre des possibilités d’échanges scientifiques et de recherche sud-sud et nord-sud. Il vise à renforcer les capacités des scientifiques en début de carrière en Afrique en matière de recherche transdisciplinaire. Le programme cherche aussi à favoriser la contribution scientifique à la mise en œuvre de l’agenda 2030 avec les 17 des objectifs du développement durables (Odd), dans les contextes urbains africains. D’une durée de deux ans, ce programme est exécuté à Mbour (Sénégal) et Korhogo (Côte d’Ivoire). L’un de ses objectifs est de générer les connaissances orientées vers les solutions nécessaires pour relever les défis complexes de la durabilité en Afrique et à accroître la participation de la communauté scientifique africaine aux programmes de recherche mondiaux. Le projet a été développé conjointement dans le cadre d’un partenariat scientifique entre l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) à Dakar et le centre Suisse de recherche scientifique (Csrs), à Abidjan.
« Nous espérons qu’à l’issue du projet, des recommandations pourront être formulées en vue d’aider les autorités sanitaires à collaborer avec d’autres secteurs tels que l’environnement, l’assainissement, etc. » a-t-elle soutenu. S’appuyant sur des études, Dr Thiam, également post-doctorante à l’Institut tropical et santé publique de Bale (Suisse), a indiqué que les maladies diarrhéiques vont augmenter à cause des changements climatiques.
APS
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