La médecine traditionnelle occupe une place importante dans la santé publique ; notamment dans les zones rurales où elle reste le premier recours de la communauté. C’est dans cette optique alors que le ministre la Santé publique, le professeur Julio Rakotonirina encourage vivement l’entrée dans la norme de la médecine traditionnelle. Effectivement, la mauvaise composition et/ou la prise à long terme de tisane et autres formes de médecine traditionnelle constitue un réel danger à la santé. Voilà pourquoi la régularisation est importante dans l’optique où l’autorisation du ministère en charge de la Santé publique constitue une assurance pour les consommateurs.

Madagascar a célébré la journée africaine de la médecine traditionnelle, hier. Cette année, la célébration est sous le thème de l’insertion de la médecine traditionnelle comme matière à l’université pour les étudiants en médecine. Le souhait est également, en ce qui concerne le thème de cette année, une collaboration entre les étudiants en médecine et les tradipraticiens. La médecine traditionnelle, qu’elle soit malgache ou des autres pays est certes reconnue. Elle est aussi efficace que la médecine moderne que ce soit en termes de prévention, de traitement, voire même de diagnostic.

La régularisation est donc aussi importante que la promotion de la médecine traditionnelle. C’est en effet à cette absence de régulation qu’elle lui doit sa mauvaise réputation. Mais cela n’empêche que la médecine traditionnelle demeure indispensable aux moins nantis et les communautés des zones reculées. Bien qu’elle soit plus accessible, ce n’est pas pour autant que la médecine traditionnelle soit complétement sûre. Il s’agit aussi dans ce cas d’informer les consommateurs qui dans la plupart des cas ont recours à l’automédication.

Annie N.

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