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Revue de presse de Santé tropicale

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Vers l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement

Le Faso | Burkina Faso | 03/09/2019 | Lire l'article original

La 17e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle et la 7e édition de la Semaine nationale de la médecine traditionnelle et alternative ont été célébrées conjointement à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, ce 31 août 2019. Les médecins traditionnels, communément appelés tradipraticiens, ont séjourné du 26 août au 1er septembre 2019 dans la cité de Bankuy, pour exposer leurs produits et renforcer leurs savoir-faire à travers des modules de formations.

Placée sous la présidence de Christophe Dabiré, Premier ministre du Burkina Faso, la cérémonie commémorative de la 17e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle et de la 7e édition de la Semaine nationale de la médecine traditionnelle s’est déroulée ce samedi 31 août 2019 dans la salle polyvalente du Conseil régional de Dédougou. Cette double commémoration a été l’occasion pour les tradipraticiens de santé, les chercheurs, les pharmaciens, les médecins, les infirmiers de se rencontrer et se concerter autour des thèmes majeurs relatifs au développement du secteur de la médecine traditionnelle, durant une semaine.

La cérémonie a connu la présence de l’épouse du Premier ministre et des ministres Maurice Bonanet de l’Habitat et Sommanogo Koutou des Ressources animales. La représentante du Premier ministre, Claudine Lougué, ministre de la Santé, avait à ses côtés madame Diarra, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina.

C’est le maire de la commune de Dédougou, Karim Lomboza Kondé, qui a été le premier à livrer son allocution. Après avoir souhaité la bienvenue à tous les participants, il a exprimé sa gratitude au ministère de la Santé pour l’ouverture d’une école de santé publique dans la ville de Dédougou. Après le maire, le représentant des tradipraticiens de santé a pris la parole pour louer le renforcement de la collaboration entre la médecine traditionnelle et celle conventionnelle.

Livrant le message de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, madame Diarra a remercié le gouvernement d’avoir associé son organisation à cette double célébration. Elle a souligné que les populations africaines de façon générale font recours à la médecine traditionnelle en premier lieu. Par exemple, « jusqu’à 70% de la population du Bénin utilise la médecine traditionnelle et 90% en Ethiopie et au Burundi ». La représentante de l’OMS a ensuite salué les progrès accomplis au cours des 20 dernières années dans le domaine de la médecine traditionnelle.

Quatorze Etats d’Afrique mettent en œuvre des politiques en matière de médecine traditionnelle, notamment l’intégration de cette médecine dans le programme de formation en science de la santé. « On est passé, de l’an 2000 à ce jour, de 18 à 33 instituts de recherche qui évaluent la qualité et l’efficacité des médicaments traditionnels utilisés dans le traitement du paludisme, des infections opportunistes liées au VIH/Sida, du diabète, de l’hypertension et de la drépanocytose, en s’inspirant des lignes directrices de l’OMS », a-t-elle soutenu.

Ainsi, 89 autorisations de commercialisation ont été délivrées en 2018 pour les médicaments traditionnels utilisés dans le traitement des principales maladies transmissibles et non-transmissibles, contre 20 autorisations en 2000. Pour ceux qui ont encore des appréhensions sur la qualité des médicaments traditionnels, madame Diarra rassure : « 43 produits de la médecine traditionnelle ont été ajoutés aux listes nationales des médicaments essentiels en 2018, contre 14 en 2000 ». L’OMS invite donc les gouvernements, les instituts de recherche et le secteur privé à renforcer leur collaboration en vue de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes de formation des professionnels de la santé, des étudiants et des chercheurs.

Le Burkina Faso, selon l’OMS, est sur le bon chemin car des efforts sont fournis pour l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement des universités.

D. LAWALI

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