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Sud Quotidien | Sénégal | 11/09/2019 | Lire l'article original
Le ministre de la santé et de l’action sociale a demandé à ses collaborateurs de travailler pour une performance au niveau des structures de santé pour des soins de qualité. En visite lundi dernier au niveau des districts du département de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr a insisté sur la prise en charge de qualité, l’hygiène et la sécurité, la mutualisation et le temps de présence des ressources humaines mais surtout la communication et zéro Panne au niveau du matériel médical.
Les districts de santé de la ville de Dakar semblent fonctionner à merveille, même si quelques disfonctionnements sont notés allant du manque de personnels qualifiés ou de matériels. L’affluence au niveau de ces structures sanitaires démontre que la prise en charge est de qualité.
Le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr en visite au niveau des cinq districts de Dakar (Phillipe Maguilène Senghor de Yoff, Nabil Choucair de la Patte d’oie, Gaspard Kamara de Amitié, Colobane et Médina), ne cache pas sa satisfaction face au travail abattu par ces collaborations. Cependant, l’exigence de l’homme va au-delà. Pour le ministre, le malade doit bénéficier de soins de qualité quelque soit la nature de sa maladie. Il a ainsi incité les médecins chef de district à installer des soins de qualité mais surtout à travailler sur un temps de présence des médecins pour la continuité des soins. « J’ai l’impression qu’on niveau des structures de santé, les médecins travaillent jusqu’à 15h, il faut qu’on arrive à un temps de présence du personnel afin que le malade à tout moment puisse bénéficier de soins de qualité. Il faut aussi travailler à motiver vos personnels », a déclaré Diouf Sarr.
Face à l’affluence au niveau des districts, le ministre a préconisé la mutualisation des ressources humaines afin de faire fonctionner toute la chaine sanitaire. Pour la directrice générale de la santé docteur Marie Khemesse Ngom : « il faut qu’on commence à réfléchir à un système de santé. Le district doit pouvoir s’appuyer sur les centres secondaires et faire fonctionner les postes de santé car, il n’est plus admissible que l’on trouve des cas de paludisme simple au niveau des districts après la distribution de moustiquaires imprégnées en longue durée d’action ».
Le ministre, malgré qu’il ait apprécié le dispositif sanitaire au niveau des structures visitées à l’exception du district de Colobane, a demandé de redoubler d’efforts. « L’hygiène et la sécurité restent un indicateur de qualité. Au niveau de Nabil Choucair, malgré la vétusté des lieux, on voit que les locaux sont propres. Désormais, elles feront l’objet d’un indicateur de performances et seront mesurés pour voir les services qui s’y conforment » a-t-il fait comprendre.
Un autre point auquel le ministre tient, est zéro panne au niveau des structures de santé. «Il faut des contrats de maintenance afin de prévenir et d’anticiper sur les pannes. Nous ne devons pas être mis devant les faits accomplis ». Et de poursuivre : « la communication est aussi importante dans le domaine dont vous exercer. N’hésiter pas à communiquer sur ce que vous faites, à sanctionner quand, il le faut, mais aussi à motiver le personnel. A vous médecins chef de district soyez exemplaires afin que les actes que vous posez ne souffrent d’aucune contestation ».
Au niveau des structures de santé, même si le manque de personnel qualifié reste une contrainte pour l’atteinte des objectifs déclinés par le ministre, ils se sont tous engagés à tendre vers la performance. Le service d’hygiène accompagnera les structures dans le cadre d’un protocole d’hygiène qualité.
Denise ZAROUR MEDANG
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