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Revue de presse de Santé tropicale

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Maladie non transmissible : Plus de 3 Sénégalais sur 100 sont diabétiques

Le soleil | Sénégal | 05/11/2019 | Lire l'article original

Le diabète gagne du terrain au Sénégal. Sur 100 Sénégalais, 3,5 sont diabétiques. La situation est beaucoup plus inquiétante chez les personnes âgées. Ce mois de novembre, dédié à la lutte contre le diabète, permettra de sensibiliser et de dépister les populations.

Le mois de novembre est dédié à la lutte contre le diabète. En prenant part au lancement des activités, hier, au Centre de diabète Marc Sankalé, logé à l’hôpital Abass Ndao de Dakar, le Pr. Saïd Nourou Diop, diabétologue, a révélé que sur 100 Sénégalais, 3,5 sont diabétiques. « Nous avons une prévalence de 3,5% », a-t-il informé. Dans ce lot de malades, les personnes âgées de plus de 60 ans sont les plus touchées avec une prévalence de 8,9 %. « Plus on avance en âge, plus le risque de diabète est élevé », a constaté l’ancien directeur du centre Marc Sankalé qui a rappelé qu’en 2000, ce centre ne comptait que 300 patients. « En 2019, plus de 47.000 diabétiques sont inscrits. Heureusement que les médecins ont compris très tôt qu’il fallait décentraliser cette prise en charge. Dès 1987, une antenne a été créée à l’hôpital régional de Kaolack avant d’élargir les activités dans le reste du pays. Actuellement, il n’y a pas un centre de santé où la prise en charge diabète ne se fait pas », a informé Pr Diop.

En plus, le privé a installé, ces dernières années, des cliniques dans certaines structures de santé avec des équipements adéquats. « Nous avons avancé sur le plan infrastructurel, et aussi en termes de dépistage et de bilan des diabétiques », s’est réjoui le spécialiste. Malgré ces efforts, les patients rencontrent d’énormes difficultés pour faire le bilan biologique, notamment dans les régions où ces services ne sont pas encore disponibles. A cela, s’ajoutent « les médicaments qui sont coûteux », a-t-il dénoncé.

Cette cherté des molécules a été confirmée par le représentant des patients, Médoune Teuw. Diabétique depuis 30 ans, il n’a qu’un seul souhait : la baisse du prix des médicaments parce qu’un retraité n’est pas capable de dépenser chaque mois 60.000 FCfa pour se soigner. Il a été rappelé qu’en 2004, l’insuline a été subventionnée par l’Etat à hauteur 300 millions de FCfa.

Le Pr. Diop et M. Teuw s’exprimaient lors de la conférence de presse marquant le lancement des activités du mois de novembre. Selon le président de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad), Baye Oumar Guèye, le 7 novembre, ils se rendront dans les prisons de Liberté 6 et Rebeuss pour une séance de dépistage. Cette activité sera suivie par la formation du corps médical officiant dans ces lieux de détention. Après cette étape, une table ronde sera organisée sur le bilan de la prise en charge, l’association se rendra, le 14 novembre, dans la région de Tambacounda qui accueillera la journée mondiale de lutte contre le diabète. Des séances de sensibilisation seront menées dans les quartiers. « Il faut gagner la bataille contre l’ignorance pour mieux combattre le diabète », a estimé M. Guèye.

Le Pr. Anna Sarr du Centre Marc Sankalé s’est félicitée des progrès enregistrés dans la prise en charge du diabète au Sénégal. « Il y a quelques années, nous nous battions pour maintenir le diabétique en vie. Aujourd’hui, la personne atteinte par cette maladie n’a rien à craindre si elle respecte les consignes du personnel médical », a-t-elle assuré.

Enrôlement dans la CMU : La nouvelle doléance des malades

Les personnes atteintes des maladies chroniques ou non transmissibles, en particulier les diabétiques veulent bénéficier de la Couverture maladie universelle (CMU). Selon le président de l’Assad, Baye Oumar Guèye, leur intégration dans la CMU est une nécessité parce que le diabète dure toute la vie. Pis, comme toutes maladies chroniques, sa prise en charge est coûteuse. En plus, c’est une maladie qui peut entraîner un handicap. Au regard de tout cela, il a estimé qu’il est nécessaire de recourir à des programmes comme la CMU pour aider les populations issues des couches défavorisées. « C’est une question de droit », a-t-il souligné. A ses yeux, il n’est pas normal que l’on travaille pour deux types de citoyens, c’est-à-dire un Sénégalais qui est intégré dans la CMU et un autre qui y est exclu. Il y a une anormalité à corriger. « C’est un cri du cœur que nous lançons pour que les autorités règlent cette injustice », a plaidé Baye Oumar Guèye. Il a soutenu que, dans la lutte contre les maladies non transmissibles, il sera mis en place, dans les jours à venir, une alliance. Elle aura pour mission de prendre à bras-le-corps la question de la prise en charge par le programme CMU.

Eugène KALY

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