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Madagascar tribune | Madagascar | 07/01/2020 | Lire l'article original
43 000 cas confirmés de paludisme ont été communiqués par cent douze (112) districts pendant les semaines 40 à 44 de l’année 2019, c’est-à-dire dès le début du mois d’octobre jusqu’au début du mois de novembre, selon le bilan du ministère de la Santé publique.
Selon Dr Manitra Rakotondravony, directeur de la promotion de la santé au niveau du ministère, le taux ne cesse de s’accroître du mois de décembre dernier jusqu’à aujourd’hui. Les statistiques des deux derniers mois (décembre 2019 et janvier 2020) n’ont pas encore été publiées cependant des responsables au niveau du ministère ont constaté cette multiplication des cas. « Ce chiffre 43 000 cas entre les semaines 40 et 44 dépasse le nombre de cas moyen situé entre 2014 et 2018. Néanmoins, il ne dépasse pas la moyenne maximale », explique ce responsable. Cette tendance à la hausse a été surtout constatée dans les districts de Toliara II, d’Ikongo, d’Ifanadiana et de Befotaka.
Décès
La saison des pluies est considérée comme facteur de hausse des cas de paludisme. « L’inondation dans la partie Sud de Madagascar a favorisé la ponte des moustiques vecteurs du paludisme et provoqué une transmission rapide de la maladie », explique le Dr Manitra Rakotondravony.
Quatre districts ont notifié les cas le plus nombreux, dont Vangaindrano qui a recensé 7 920 cas, puis Farafangana, 2 916 cas, Amboasary Sud, 2 189, et Betroka, qui en a enregistré 2 050 cas. « Deux cas de décès ont été signalés dans le centre de santé de base ou CSB d’Ampotaky de la commune rurale d’Ivoloina, Betroka pendant les trois dernières semaines », selon encore les chiffres du Ministère. L’équipe du Centre de Santé de Base d’Ampotaky est descendue au niveau du Fokontany pour faire des investigations dès le début de ce mois de janvier. Selon les résultats obtenus, 68 % des personnes dépistées ont de la fièvre dans ce Fokontany.
D’après toujours le Dr Manitra Rakotondravony, Antananarivo est déjà dans la phase de préélimination du paludisme, mais cela n’a pas empêché la découverte de deux cas à Alasora les mois de novembre et de décembre derniers. Cela explique que ces deux cas ont été importés de zones encore endémiques.
Fano Rasolo
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