Dans le souci de mener une lutte farouche contre les cancers du col de l’utérus et du sein qui font des ravages au sein de la gent féminine, la Fondation femmes shunamites en action a organisé, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, à Bouaké, des journées de dépistage et de sensibilisation contre ces pathologies.

Si le dépistage a eu lieu le samedi 7 mars, sur le boulevard du carnaval, la sensibilisation, elle, a eu lieu le dimanche 8 mars, après une marche sportive depuis le boulevard du carnaval jusqu’à la maison des jeunes de Koko pour dire « Non à la mort mais oui à la vie ». A ces deux journées, il y a eu une forte mobilisation des femmes venues des différents quartiers de Bouaké. Si l’on en croit les organisateurs, ce sont plus de 1000 femmes qui ont pu être dépistées.

Une opération de haute portée sociale qui a été saluée par Djénéba Koné, sous-préfet centrale de Bouaké, représentant Tuo Fozié, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké. Elle s’est réjouie du fait que c’est sa circonscription administrative qui a été choisie pour cette opération. « Nous exhortons toutes les femmes à venir se faire dépister et à recevoir des informations sur ces cancers graves mais qui peuvent être guéris lorsqu’ils sont découverts tôt », a-t-elle conseillé.

Pour sa part, Benoit M’Bra, directeur régional du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la région de Gbêkê, n'a pu cacher sa joie pour cette campagne dédiée à la santé de la femme. « Ces journées organisées par la fondation vient à point nommé pour appuyer l'État de Côte d'Ivoire dans sa lutte pour le bien-être de tous les Ivoiriens », a-t-il fait savoir.

Prenant la parole, Eugénie Kanga, représentant la présidente de la Fondation femmes shunamites, organisatrice de ces journées, s’est félicitée de la forte mobilisation. « Cette forte mobilisation est la preuve que les femmes de Bouaké, et comme le dit si bien notre slogan, ont envie non pas de mourir mais plutôt de vivre », a-t-elle indiqué.

Poursuivant, elle a encouragé toutes les femmes à se faire dépister pour connaître leur statut. « Vous savez, dans la vie de tout un chacun, il y a forcément des proches qui souffrent de cette maladie. Pour ne pas que ces personnes passent leur temps à se morfondre, nous avons, par conséquent, décidé de leur venir en aide », a-t-elle déclaré.

Par CHARLES KAZONI

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