« Classé comme 7e pathologie à fort taux de mortalité en Côte d’Ivoire, le diabète est un tueur silencieux. Le taux de prévalence de cette maladie est de 6,2 %, soit plus de 700.000 personnes atteintes, selon les résultats d’une enquête réalisée en fin 2017, par le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques ». Ce tableau alarmant dépeint par Dr Yao Sabine, directrice de la clinique Sacré cœur, a motivé la mise sur pied d'une clinique spécialisée dans le traitement de ce mal qui prend de plus en plus de l’ampleur dans ce pays.

Le 27 février, en présence du ministre de l’Équipement et de l'Entretien routier, Amedé Kouakou, cette infrastructure située à la 7e Tranche a été inaugurée.

Cette clinique innovante qui a pour but de traiter la pathologie s’attellera, selon la directrice Dr Yao Sabine, à combattre farouchement ce mal avec des spécialistes et un matériel adapté. « Les conséquences ou complications cardiovasculaires découlant de cette maladie endémique seront au cœur des objectifs de ce nouveau centre », précise-t-elle.

Amedé Kouakou, parrain de la cérémonie, s’est réjoui de la présence en terre ivoirienne de cette œuvre de qualité répondant à l’exigence de l’excellence comme le recommande la politique du Président de la République, Alassane Ouattara. Il a salué l’abnégation des trois médecins ivoiriens qui ont travaillé sous la supervision du Pr Kanga Michel, chirurgien cardiovasculaire pour monter le projet. Et encouragé de telles initiatives qui permettront aux Ivoiriens de bénéficier de soins de qualité qui répondent aux exigences des normes internationales, au lieu de « prédire l’apocalypse sur la Côte d’ivoire en cette année 2020 qui constitue une année électorale pour notre pays ». Au cours de la cérémonie à double sens, c’est-à-dire l’ouverture du centre médical et une conférence inaugurale sur les complications liées au diabète, une délégation composée d’éminents agrégés en médecine, d’autorités coutumières et municipales ont visité le chef-d’œuvre, en compagnie du parrain après la coupure du ruban symbolique.

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