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Deutsche Welle | Afrique | 10/03/2020 | Lire l'article original
Le 12 avril : c'est à cette date en principe qu'on saura si l'épidémie d'Ebola est achevée en République démocratique du Congo. En attendant la vigilance reste de mise. Aucun nouveau cas n'a été enregistré depuis que la dernière patiente est sortie le 3 mars d'un centre de traitement à Beni, l'un des épicentres de l'épidémie situé dans l'est du pays.
Déclarée le 1er août 2018, l'actuelle épidémie en RDC est la deuxième la plus grave de l'histoire, après celle qui a frappé l'Afrique de l'Ouest. Sur 3.444 cas enregistrés, il y a eu 2.264 décès.
Selon les autorités sanitaires, des soins de suivi sont donnés à plus de 1.100 survivants et les anciens malades masculins, qui pourraient encore porter le virus dans leur liquide séminal, sont surveillés de près.
Des traces du virus étaient encore présentes dans le sperme de 5% des hommes entre un mois et 18 mois après l'infection, avait indiqué une étude publiée dans la revue médicale The Lancet en janvier 2017, portant sur des survivants de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest (2013-2016).
Sur ce point la RDC s'inspire de ce qui s'est fait en Afrique de l'Ouest. C'est ce que nous explique le docteur Jean-Jacques Muyembe, secrétaire technique du Comité multisectoriel de lutte contre Ebola.
Par Carole Assignon
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