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Sidwaya | Burkina Faso | 14/03/2006 | Lire l'article original
La fièvre jaune est une maladie très mortelle (dont un seul cas constitue une épidémie) causée par un moustique appelé Aèdes, hôte du virus amaril, vecteur de la maladie.
Elle se manifeste par un ictère (jaunissement des yeux de la peau et de paumes) et une forte fièvre. Dans les cas graves, le patient émet des selles noirâtres et des vomissements sanguinolents. Si, rien n’est fait, le sujet en meurt dans les 72 heures suivant le déclenchement de la maladie.
C’est pourquoi le docteur Sanou, directeur de la lutte contre la maladie demande aux populations un certain nombre de mesures d’hygiène et de protection. Ainsi, dit-il, pour éviter la contagion, il faut dormir sous une moustiquaire et éviter d’abriter les sites pouvant servir de cadre de dépôt des larves du virus. Ce sont les récipients sales et humides, telles les jarres, les marmites, les boîtes et surtout les pneus.
Le Burkina, depuis le milieu des années 1990, est à risque d’épidémie de fièvre jaune. Un plan d’immunisation de la population a été développé par le ministère de la Santé. Mais la cherté du prix du vaccin et les contraintes budgétaires font que la population ne peut pas être vaccinée en une seule fois. Le pays a été catégorisé, selon le docteur Sanou, en trois zones de risque.
La zone de risque très aigu la zone de risque moins aigu et celle de risque subaigu. C’est pourquoi dit-il, des campagnes de riposte ont été conduites dans la zone de risque très aiguë, notamment celle du Sud-Ouest où des cas de fièvre jaune ont été notifiés. Ces campagnes entendent être étendues aux autres zones. Pour ce faire, le ministre de la Santé a introduit une requête auprès de l’Agence internationale pour les vaccins et les vaccinations dénommée GAVI.
Une requête qui a été également introduite par les autres pays de la sous-région. Compte tenu de l’urgence de la situation, l’Organisation mondiale de la santé a évalué le volume total des besoins en vaccins qu’elle a soumis à GAVI. Une réponse favorable à cette requête permettra, soutient le docteur Sanou, de vacciner les populations des autres zones.
A propos des cas déjà notifiés, ils n’ont pas engendré le développement de foyers de la maladie, rassure M. Sanou.
A.V.K
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