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Revue de presse de Santé tropicale

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Région de l'Est : Le projet Zemsé/Daguindi pour lutter contre les pratiques de l'excision et du mariage d'enfants

Le Faso | Burkina Faso | 04/05/2021 | Lire l'article original

Le vendredi 30 avril 2021 à Fada N'Gourma, les autorités politiques, coutumières et religieuses de la région de l'Est se sont engagées à contribuer au changement social des comportements, à la protection des droits de l'enfant, et à l'abandon du mariage d'enfants et des mutilations génitales féminines.

Une cérémonie de déclaration publique a été organisée à cet effet par l'ONG Children Believe, en partenariat avec l'UNICEF, dans le cadre du projet « Consensus communautaire pour mettre fin au mariage d'enfants, à l'excision et aux violences faites aux enfants ». Au plan régional, l'initiative est portée par le projet « Zemsé/Daguindi » en langues locales gulmancéma et mooré dans les provinces du Gourma, de la Tapoa et de la Kompienga, afin de renforcer l'engagement des autorités politiques, coutumières, religieuses et la communauté pour l'abandon de la pratique de l'excision et du mariage d'enfants. Le but de cette déclaration est d'impliquer et de responsabiliser davantage les communautés et leurs leaders dans la lutte contre les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines à travers une prise d'engagement public.

Pour le deuxième adjoint au maire de Fada N'Gourma, Fadel Thiombiano, quand une partie de la jeunesse est bloquée dans son élan de formation et d'éducation dès le bas-âge, cela constitue une énorme perte. « L'action salvatrice vient à point nommé car ces pratiques sont toujours légion dans notre contrée. Nous allons mettre fin à cette pratique afin que la jeune fille puisse bénéficier d'une bonne instruction pour le bien-être de la société », a dit Fadel Thiombiano. Il invite ainsi les acteurs clés du combat à s'y mettre sans réserve.

60 filles sauvées du mariage

Selon Christelle Khaloulé, directrice Afrique de l'Ouest de Children Believe, la vision de l'ONG, présente à l'Est depuis plus de 10 ans, est de créer un monde où chaque enfant a une voix et la capacité de réaliser son plein potentiel. « C'est un grand jour pour Children Believe qui croit au potentiel des enfants et en leurs rêves.

Aujourd'hui, 137 villages déclarent solennellement leurs intentions de renoncer aux violences basées sur le genre parce qu'ils ont compris et rejoignent symboliquement les 450 autres qui avaient déjà fait cette déclaration. C'est un acte héroïque. Nous devons redoubler d'effort car les statistiques montrent que l'Est occupe le second rang après le Sahel », a-t-elle déclaré. Elle rappelle du même coup que 60 filles ont été sauvées du mariage à travers le projet et que l'ONG continuera de jouer sa partition avec les autres acteurs pour sonner la fin de la pratique.

Le chef de bureau terrain UNICEF-Fada, Arsène Niangoran, de renchérir que le mariage d'enfants et l'excision demeurent particulièrement deux réalités sociales pour des millions d'enfants à travers le monde dont 39% des filles en Afrique subsaharienne sont mariées avant 18 ans. « La crise humanitaire, le mélange des pratiques sociales entre les personnes déplacées et hôtes font craindre une résurgence des mutilations génitales féminines, des mariages et autres violences faite aux enfants », s'est-il inquiété.

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou, à féliciter Children Believe à travers ce projet. « Pour nous amener à abandonner des pratiques qui durent depuis des millénaires, ce n'est pas facile. Occuper la deuxième place dans la pratique des MGF et des mariages d'enfants, ce n'est pas acceptable », déplore le ministre Dabilgou. Il invite toutes les forces vives à abandonner ces pratiques qui mettent la vie de la jeune fille en danger et la société en retard.
Tour à tour, les leaders religieux, les coutumiers, les jeunes et une ancienne exciseuse ont déclaré publiquement la fin des MGF et les mariages des filles dans la région de l'Est.

G. ABOUBACAR

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