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Revue de presse de Santé tropicale

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Violences faites aux femmes : le gouvernement lance un appel à la dénonciation

StopBlaBlaCam | Cameroun | 07/06/2021 | Lire l'article original

Dans un message le 4 juin, la ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, appelle à dénoncer les violences faites aux femmes. Un appel lancé notamment à l'endroit des victimes. « Aux survivantes des violences, je demande de briser le silence, de parler des violences qu'elles subissent au quotidien afin de recevoir un accompagnement approprié. Cet accompagnement concerne aussi bien les auteurs de ces incivilités, qui bien souvent, sont des malades qui s'ignorent », déclare la ministre.

Cette sortie intervient dans un contexte de résurgence des « féminicides » dans le pays, alors que les violences basées sur le genre constituent une violation grave des droits humains. Le 20 mai dernier, Christelle Charlotte W, 35 ans, était assassinée par son conjoint à Douala. Dans la nuit du 11 au 12 mai, Charlotte Claire N, enseignante à Yaoundé, était retrouvée morte à son domicile au quartier Odza après une dispute conjugale. Le 21 avril, Ariane F décédait sous les coups de son compagnon à Bandjoun, dans la région de l'Ouest.

« Les cas cités ne représentent que la partie visible des souffrances inqualifiables que subissent de plus en plus les femmes et les filles dans nos villes et campagnes. (…) La vie de tout être humain est sacrée et rien ne vaut la vie. Quelles que soient les circonstances et les raisons, rien ne doit nous conduire à ôter la vie à l'autre », s'insurge la Minproff, en rappelant que le Cameroun a pris une batterie de mesures pour protéger les femmes des violences, y compris au sein du couple.

« Incivilités »

Pour le gouvernement, ce problème qui affecte la société n'est pas seulement l'affaire des pouvoirs publics, mais de tous. « Tous ces actes inhumains ne concernent pas seulement la femme, ils interpellent la société tout entière. J'en appelle une fois encore à la responsabilité des familles au sein desquelles il importe de cultiver, plus que jamais, les valeurs de tolérance, de respect mutuel, de dialogue, de paix et d'amour. Je sollicite également le soutien des officiers d'état civil, des leaders traditionnels et religieux, des leaders d'associations, pour m'investir davantage, aux côtés des familles, dans l'éducation des populations. Je ne saurais, enfin, oublier le rôle primordial de la justice dans la répression de ces actes, condamnés par divers instruments juridiques de notre pays », affirme la ministre.

Au Cameroun, 31% de femmes subissent des violences physiques, selon l'enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 5) réalisée en 2014. D'après la même étude, 14% ont subi des violences sexuelles et 47% de femmes et filles ont connu des violences émotionnelles. Cependant, aucune donnée concernant le nombre de femmes qui décèdent des suites de violences conjugales n'a pu être obtenue. « Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles sont une réalité au Cameroun. Les données statistiques disponibles soulignent la gravité du phénomène et des conséquences qui en découlent », assure toutefois Marie Thérèse Abena Ondoa.

L'année dernière, des femmes leaders sont montées au créneau pour dénoncer les assassinats des femmes et filles par les sécessionnistes dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le chef de l'État s'était engagé à faire de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme une réalité, notamment en promulguant des lois pour punir toute violence basée sur le genre. « Il serait souhaitable que disparaissent au sein de notre société, les multiples manifestations d'incivilités telles que les violences faites aux femmes », déclarait Paul Biya dans son message à la nation le 31 décembre 2007.

P.N.N.

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