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Revue de presse de Santé tropicale

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Rupture de vaccins pédiatriques, mauvaise organisation : La couverture vaccinale loin d’être atteinte

Le soir d'Algérie | Algérie | 07/06/2021 | Lire l'article original

L’actualisation du calendrier vaccinal avait été opérée non sans difficultés. À cela était venu s’ajouter l’épisode douloureux du décès de nourrissons après qu’ils aient reçu du Pentavalent en 2016. Un contexte qui avait donné lieu à une véritable défiance vis-à-vis du système de vaccination. Les pénuries récurrentes de certains vaccins pédiatriques n’ont fait que compliquer la situation. Résultat : la couverture vaccinale est jugée insuffisante. Elle pourrait être à l’origine de la résurgence de maladies jusque-là pratiquement éradiquées.

Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Si beaucoup de parents de jeunes enfants ne les vaccinent plus systématiquement, ceux qui sont convaincus des bienfaits de la vaccination peinent à les faire vacciner en raison des récurrentes pénuries qui frappent un nombre important de vaccins pédiatriques.

Une situation qui impacte en toute logique le taux de vaccination nationale. Dans son rapport d’analyse de la couverture vaccinale systématique de routine, le département de protection et de promotion de la santé de l’institut national de santé publique revient sur les principaux indicateurs relatifs à la vaccination durant l’année 2019, soit une année après la révision du calendrier vaccinal et l’introduction de nouveaux vaccins avec pour objectif d’atteindre un taux de couverture vaccinale de 95% au niveau national et d’au moins 90% au niveau des wilayas.

Dans son rapport, l’INSP indique que l’analyse effectuée s’est faite sur la base de la déclaration de 37 wilayas sur 48. Il en ressort que les objectifs fixés en matière de couverture n’ont pas été atteints, hormis pour les vaccins administrés à la naissance. C’est le cas du BCG dont le taux de couverture est estimé à plus ou moins 95% dans 32 wilayas. Un taux qui baisse à plus ou moins 90% à Adrar, Ouargla, Ghardaïa, Tamanrasset et El Oued. Le rapport de l’INSP note qu’il s’agit de « régions où la population est en majorité nomade, donc difficilement accessible aux services de santé. L’accouchement à domicile y est fréquent ».

Pour la troisième dose du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) qui s’administre à l’âge de 12 mois, sur les 37 wilayas déclarantes, aucune n’a présenté un taux de couverture vaccinale supérieur ou égal à 90%. Seulement deux wilayas ont présenté un taux situé entre 80 et 89% à savoir Tlemcen et Tizi-Ouzou. L’objectif visé, à savoir un taux de couverture vaccinale de 90% au moins, n’est ainsi pas atteint. Le taux de couverture est jugé insuffisant. En ce qui concerne le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), là aussi, la couverture visée qui est de 90% n’est pas atteinte, puisque sur les 37 wilayas déclarantes, seules 7 ont déclaré un taux de couverture vaccinale supérieur ou égal à 90%, à savoir Bouira, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Annaba, Boumerdès, Tissemsilt et Aïn Témouchent. Neuf wilayas ont présenté un taux situé entre 80 et 89% alors que 21 wilayas ont présenté un taux inférieur à 80%. Une situation qui explique d’ailleurs les épidémies de rougeole apparues en 2017-2018.

Même constat en ce qui concerne la seconde dose de ce même vaccin, sans compter les taux d’abandon qui peuvent être élevés dans certaines wilayas. Comment expliquer cette situation ? Les rédacteurs du rapport évoquent «des problèmes d’organisation du service de vaccination avec la programmation des journées de vaccination par vaccin, la non-convocation des enfants qui ne reviennent pas pour terminer les doses, la mauvaise gestion des manifestations post-vaccinales» sans oublier les problèmes liés à l’accueil des parents, la mauvaise information du public, mais surtout les problèmes d’approvisionnement en vaccins, et le manque de formation du personnel exerçant dans les centres de santé.

Des problèmes nécessitant des solutions rapides puisque, jusque-là, le programme vaccinal avait permis la diminution considérable de l’incidence de plusieurs maladies et la disparition d’autres à l’image de la poliomyélite, avant que la confiance dans ce système de vaccination ne soit rompue et qu’un courant antivaccination ne fasse son apparition.

N. I.

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