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Revue de presse de Santé tropicale

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Cartes d'accès aux antipaludiques : des petits prix pour les démunis

L'essor | Mali | 22/03/2006 | Lire l'article original

L'Arsucam qui se vend à un peu plus de 4 000 Fcfa, reviendra aux indigents à 1.200 Fcfa pour les adultes et à 700 Fcfa pour les enfants
"Il vaut mieux aller au boulanger qu'au médecin". La société pharmaceutique française Sanofi-Aventis veut nuancer cet adage en initiant dans notre pays son programme de cartes d'accès aux antipaludiques (CAP).

L'initiative a été lancée la semaine dernière à l'hôtel Salam, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Santé, Daba Diawara, en présence du représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Lamine Cissé Sarr, des présidents des ordres professionnels de la santé et de nombreux pharmaciens. Le CAP crée une opportunité pour les personnes démunies d'accéder à moindre coût à des antipaludiques, notamment l'Arsucam.
Une carte d'accès a été instaurée à cet effet. Il s'agira pour le pharmacien, à travers un interrogatoire, d'identifier le patient pauvre éligible au CAP et de lui délivrer une carte qui portera son identité. Chaque fois que celui-ci est confronté à un problème de paludisme, il peut recourir aux antipaludiques de Sanofi-Aventis chez ce pharmacien à moindre coût.

L'Arsucam se vend à un peu plus de 4 000 Fcfa. Avec le CAP, il revient à 1.200 Fcfa pour les adultes et à 700 Fcfa pour les enfants. Le produit est accompagné dans le cadre de ce projet social, de l'inscription impact malaria. Si le programme fait déjà le bonheur des indigents au Cameroun, au Gabon et à Madagascar, il ne sera expérimenté chez nous, dans un premier temps, que dans les officines pharmaceutiques de Bamako. Il sera, avec la bénédiction des pharmaciens, véritablement bénéfiques aux couches défavorisées dont le portefeuille est bien en peine de supporter le coût des médicaments surtout pour de grandes familles.

Le paludisme représente dans les pays en développement, notamment la région africaine, une maladie endémique. Il constitue un préoccupant problème de santé publique qui requiert, entre autres, une disponibilité constante de médicaments efficaces contre le mal. Les statistiques sont révélatrices de l'ampleur du fléau dans nos pays et justifient les nombreuses initiatives prises et l'urgence d'y faire face.
Le paludisme constitue en Afrique la première cause de morbidité chez les populations en général et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.
Dans notre pays, c'est le premier motif de consultation médicale. Daba Diawara confirmera que la lutte antipaludique est une priorité, un impératif national parce que menaçant les couches les plus actives (les jeunes). Elle fait appel à des schémas thérapeutiques avec association d'antipaludiques pour minimiser le phénomène de chimiorésistance. Le secrétaire général du ministère de la Santé a, par ailleurs, invité tous autres laboratoires et groupes pharmaceutiques à s'inspirer de l'exemple de Sanofi-Aventis.

Quant à Lamine Cissé Sarr, il a confirmé l'adhésion totale de son organisation à l'initiative CAP. Le pharmacien, relèvera-t-il, doit prendre conscience qu'il est un important agent de santé publique parce qu'en contact direct avec les malades. Des informations générales données au grand public par Réné Cazetien de Sanofi-Aventis, l'on retient l'absolue nécessité de faire reculer la pharmacie de la rue pour améliorer la sécurité des médicaments. Réné Cazetien a anticipé sur certaines interrogations des pharmaciens. Le programme CAP ne pénalise pas les ventes classiques, assurera-t-il, avant de souligner aux pharmaciens, la détermination de sa société à asseoir une collaboration pérenne dans le cadre de ce projet. Le programme CAP est louable et apparait en phase avec la politique de réduction du coût des médicaments essentiels en dénomination commune internationale (DCI) adoptée récemment par le département de la Santé.

B. DOUMBIA

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