Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Marie Khémesse Ngom Ndiaye pour l'adhésion des femmes à la vaccination contre le HPV

Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 20/12/2022 | Lire l'article original

Dakar, 20 déc (APS) - La ministre de la Santé et de l'Action sociale, docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye, appelle à "un fort engagement" des femmes en faveur de la vaccination contre les papillomavirus humains, en vue d'un meilleur contrôle du cancer du col de l'utérus. "L'objectif est de créer l'adhésion de tous, ainsi qu'un fort engagement des femmes en faveur de la vaccination contre le HPV, en vue d'un contrôle du cancer du col de l'utérus", a-t-elle souligné, en parlant de la tenue d'un forum de plaidoyer sur cette question, mardi, à Dakar.

"Il faudra donner aux femmes des informations justes et éclairées sur le vaccin contre le HPV, obtenir l'engagement des femmes à soutenir les activités de vaccination contre le HPV à travers des déclarations d'engagement et identifier avec les femmes des stratégies pour atteindre les filles âgées de 9-14 ans au niveau des établissements scolaires, des daaras et dans la communauté", a-t-elle dit.
La ministre de la Santé et de l'Action sociale intervenait lors de ce forum tenu au centre culturel Douta Seck, à l'intention des organisations de femmes, dans le cadre de la sensibilisation des communautés pour la vaccination contre le cancer du col de l'utérus.

La rencontre avait réuni des organisations de femmes des entreprises, des ministères, de la présidence de la République, de la primature, des banques et des associations et groupements de femmes comme les "Bajenu Gox" (marraines de quartier).
Selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye, le vaccin contre les papillomavirus humains est "très important dans la lutte contre le cancer du col de l'utérus qui constitue un réel problème de santé publique à l'échelle mondiale".

A travers le monde, "le cancer du col de l'utérus représente le 4ème cancer le plus fréquent chez les femmes avec 527 624 nouveaux cas et 265 672 décès selon les estimations de GLOBOCAN de 2012", a signalé la ministre de la Santé.
Elle a insisté sur la nécessité de relancer la vaccination contre le HPV, estimant que "malgré tous les efforts fournis par l'Etat et les autres acteurs pour atteindre la cible, des informations erronées continuent de circuler et mettent en doute l'efficacité et l'innocuité du vaccin chez les populations".
"Il s'y ajoute que la survenue de la COVID-19 a accentué la méfiance des populations, ce qui occasionne une forte baisse des couvertures vaccinales contre le HPV dans le pays", a relevé docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

A l'en croire, face à cette situation, le ministère de la Santé et de l'Action sociale "a procédé à une analyse exhaustive de la situation et à la révision de ses stratégies, notamment à travers le comité de mobilisation sociale du PEV [programme élargi de vaccination]".
"Le cancer du col de l'utérus est la première cause des décès dus au cancer chez les femmes âgées de 15 à 44 ans, soit environ 30% des décès par cancer, du fait d'un diagnostic qui est souvent tardif ou avancé dans 60% à 80% des cas", a-t-elle relevé.

La ministre de la Santé a ajouté que le cancer du col de l'utérus "est aussi le cancer le plus fréquent dans la région africaine, où il représente 12 % de tous les nouveaux cas enregistrés chaque année".
Il représente le deuxième cancer gynécologique au Sénégal, qui "fait partie des 20 pays les plus affectés en Afrique", selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye.  

Au nom des partenaires, docteur Awa Bathily de l'Unicef a plaidé pour une relance de la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, soulignant que la couverture vaccinale de manière générale "a fortement baissé ces deux dernières années".
"Toutes les femmes et les partenaires doivent se mobiliser pour relever ce taux, afin que nos filles se vaccinent pour éviter le cancer du col de l'utérus", a-t-elle ajouté.

Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus dans le PEV de routine pour les jeunes filles âgées entre 9 ans et 13 ans avait démarré officiellement le 31 octobre 2018.
Le cancérologue Abdoul Aziz Kassé a pour sa part assuré que l'élimination du cancer du col de l'utérus "est possible grâce à la vaccination des filles de 9 à 14 ans et au dépistage des femmes".

SKS/BK/ASG

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !