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Sidwaya | Burkina Faso | 31/03/2006 | Lire l'article original
«Le caractère éminemment scientifique de ce guide traduit le souci de disposer d’outils fiables pour le diagnostic de l’infection à VIH. C’est un travail qui est reproductible afin de permettre des comparaisons qui orientent tout acteur engagé dans les investigations biologiques sur le VIH», a indiqué le ministre de la Santé, Alain Bedouma Yoda dans la préface du document.
L’objectif de ce document est de pouvoir vérifier la validité intrinsèque du test selon la stratégie en vigueur au Burkina Faso. Selon le Dr Jean Sakandé, directeur des laboratoires, le souci qui a conduit à l’élaboration des algorithmes, est qu’il y a beaucoup de réactifs d’origine douteuse qui circulaient dans des laboratoires.
Ce qui donnait des résultats non satisfaisants. C’est ce qui a amené les praticiens de laboratoire et le SP/CNLS-IST à analyser la capacité des tests à pouvoir poser le diagnostic au Burkina Faso. «Pour ce faire, nous avons retenu un certain nombre de tests que nous avons proposé de les combiner pour pouvoir faire le diagnostic. Cela consiste à faire un test très sensible en premier lieu et ensuite, un deuxième test pour pouvoir préciser le type de VIH en question», a noté Dr Sakandé.
Ainsi, tous les tests qui ont été prouvés valides ont reçus obligation d’être enregistrés officiellement à la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML).
A la DGPML, une commission avait examiné les résultats des tests de laboratoire mais également les dossiers de fabrication des tests. Cela a permis d’enregistrer des réactifs valides qui ont reçu un arrêté du ministre de la Santé autorisant leur circulation au Burkina Faso. L’enregistrement ne concerne pas seulement que les réactifs du VIH. «Actuellement, une quinzaine de réactifs sont enregistrés officiellement. Nous avons appelé tous les acteurs qui distribuent des réactifs au Burkina à les enregistrer, ceci, afin que d’ici à la fin de cette année, nous puissions avoir une liste des réactifs autorisés à circuler dans notre pays», a indiqué Dr Sakandé.
Le Dr Wamarou Traoré, chef du département santé au SP/CNLS-IST qui présidait la cérémonie de lancement des algorithmes de dépistage et diagnostic du VIH, a souligné toute l’importance de l’étape du dépistage dans la lutte contre le Sida.
Charles OUEDRAOGO
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