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Le pays | Burkina Faso | 10/04/2006 | Lire l'article original
En proposant du fer au parasite Plasmodium falciparum, qui en a besoin pour se développer, et en le combinant chimiquement avec de la chloroquine, un antipaludéen, les chimistes de l'Université des sciences et technologies de Lille et les biologistes de l'Inserm ont créé une molécule "appât-poison". Cette molécule, la ferroquine, est jusqu'à trente fois plus efficace que la simple chloroquine. Mais, alors que le parasite devient de plus en plus résistant à la chloroquine (70% des souches de falciparum le sont en Afrique) et aux autres traitements, il ne développe quasiment pas de résistance à la ferroquine. "Nous avons soumis 27,6 milliards de parasites à une pression de ferroquine pendant deux mois. Quelques parasites survivent mais ils sont incapables de se développer et finissent par mourir", a expliqué le professeur Jacques Brocard, co-inventeur de la molécule, lors d'une conférence de presse. Les essais sur cette molécule, qui ont débuté en 1994, sont actuellement en phase clinique chez l'homme à l'hôpital Albert-Schweitzer de Lambaréné (Gabon) et en cours de développement industriel par Sanofi-Aventis. Selon le Dr Daniel Dive, membre de l'équipe, "la probabilité que la molécule devienne un médicament est de deux sur trois à un horizon de trois, quatre ans. On était parti de une chance sur 10.000". Le paludisme tue 1,5 à 2,7 millions de personnes par an, essentiellement en Afrique.
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