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Revue de presse de Santé tropicale

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Bactériland, nos amies les bactéries : Des potentialités médicales et industrielles prometteuses

Le quotidien | Sénégal | 07/04/2006 | Lire l'article original

«Une bonne bactérie est une bactérie morte.» Une pensée bien répandue dans l’opinion publique. Une idée que le film Bacteriland nuance. Projeté la semaine dernière à l’Institut français, à l’initiative de l’Institut de recherche pour le développement (Ird), ce film documentaire remet en cause les idées à propos des bactéries.

Gangrène, peste, choléra… autant de fléaux causés par des bactéries nuisibles. Depuis Pasteur, les hommes combattent ces éléments invisibles à l’œil nu. Pourtant, leurs rôles dans la nature et leurs potentialités médicales et industrielles ne doivent pas être mésestimés. Pour Alain Brauman, chercheur à l’Ird, spécialiste en écologie microbienne et conseiller scientifique du film, «le monde bactérien est indispensable à notre vie. Apparues sur Terre voilà 3,8 milliards d’années, elles sont nos ancêtres les plus lointains, à l’origine de toute vie». Selon le scientifique, s’il faut combattre les «mauvaises bactéries», les «bonnes» peuvent rendre de grands services à l’homme, à condition de savoir les domestiquer.
Les recherches portant sur l’usage des bactéries dans le domaine industriel sont probantes. Lessives performantes, engrais, pesticides et solvants non polluants : les bactéries sont omniprésentes. Face à l’épuisement du pétrole et des autres sources fossiles d’énergie, le biogaz constitue une alternative prometteuse. En Chine, les entreprises assurent une large part de leur besoin énergétique grâce à la fermentation des bactéries fécales d’origine humaine et porcine.
Cette source d’électricité couvre 60% des besoins d’un foyer. Si ce procédé se heurte à des obstacles financier et culturel, Alain Brauman affirme que l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie a un bel avenir devant elle. Au Brésil, les véhicules ne fonctionnent-ils pas au bio-éthanol issu des déchets industriels de canne à sucre ? Autre application encourageante, les déchets radioactifs peuvent désormais être traités par des bactéries résistantes aux émissions radioactives, grâce à un processus de reconstruction d’Adn extrêmement rapide.
Point noir au tableau, certaines bactéries doivent être génétiquement modifiées pour être efficientes. C’est le cas des bactéries qui piègent le gaz carbonique et luttent ainsi contre l’effet de serre. Une caractéristique qui suscite des craintes, non fondées selon le scientifique. «Les chercheurs ne font qu’accélérer un processus naturel de différenciation du patrimoine génétique. Il faut choisir entre les désagréments des gaz à effet de serre et les conséquences incertaines de l’utilisation d’Ogm. C’est un choix de société», conclut-il.

Dans le secteur médical, l’usage des bactéries est également courant. Pour remplacer les antibiotiques, qui suppriment indifféremment les bonnes bactéries comme celles pathogènes et qui affaiblissent ainsi l’organisme humain, les scientifiques proposent des traitements à base de bactéries qui stimulent le système immunitaire du patient. Une méthode qui n’est pas nouvelle. Depuis toujours, la médecine ayurvédique indienne préconise l’utilisation des excréments de bovins, riches en bactéries, pour lutter contre les infections. En matière d’alicament, Alain Brauman se montre prudent. Il s’agit d’apporter des compléments bactériologiques à des aliments, afin que ceux-ci présentent des vertus médicales. «Le problème, souligne le chercheur, c’est que les industries maintiennent à dessein un flou sur leurs vertus. Elles demandent un produit qui apporte un bien être global, mais qui ne doit pas avoir un champ d’action trop restreint, sous peine d’être considéré comme un médicament. Conséquence, les vertus des alicaments ne sont pas scientifiquement prouvées.» Demain, se félicite le scientifique, les bactéries permettront de créer des vêtements autonettoyants, de traiter les déchets, de dépolluer les marées noires, de réduire les gaz à effet de serre, de fournir de la lumière, de dégrader les odeurs, d’améliorer la qualité du son, de soigner les cancers…

Emmanuelle LOVAT

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