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Revue de presse de Santé tropicale

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Questions à ... Dr Jean Randriambeloson, Chef de service de lutte contre les maladies endémiques

L'express de Madagascar | Madagascar | 13/04/2006 | Lire l'article original

La peste est-elle une épidémie à Madagascar ?
Plusieurs pays du continent africain ont enregistré de graves épidémies de peste, pour ne citer que la République démocratique du Congo en 2004 et l’Algérie en 2003. Ils ont dû faire appel à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la juguler, et ce juste après le dernier colloque d'Atlanta en 2000. Pour la Grande île, malgré l’introduction de cette maladie en 1921, seuls des cas sporadiques ont été signalés, pour que nous fassions appel à une aide internationale.

Le pays est-il arrivé à maîtriser cette maladie ?
La peste est liée au comportement de l’homme. C’est une maladie des rongeurs et non celle de l’homme. Elle se contracte à travers les piqûres de puces. L’existence de la peste d’un pays n’a rien à voir avec la compétence des autorités, mais est surtout liée à de facteurs climatiques. Pour Madagascar, les efforts sont focalisés sur la réduction du nombre des foyers pesteux, passés de 40 districts à 33 actuellement, dans les provinces de Fianarantsoa, d’Antananarivo et de Mahajanga.

Quelle est la raison de cette régression ?
Elle est surtout liée au fait que le traitement de la peste se fait gratuitement à Madagascar, autrement aucune lutte ne pourrait aboutir. Durant la saison pesteuse, c’est-à-dire d’octobre en avril, les stocks de médicaments et d’insecticides sont renforcés sein des centres de santé, les médecins sont équipés de manuels pour mieux assurer la prise en charge et la sensibilisation communautaire. Cette stratégie de lutte est unique chez nous.

Est-ce à dire qu’aucune recrudescence de la peste n’est à craindre ?
Si on excepte l'année 2005, où 118 cas confirmés ont été enregistrés, dont 36 décès sur les 17 millions d’habitants, aucune crainte d’épidémie n’est pour le moment à craindre. Avec la mise en place des régions avec une direction régionale de la Santé, on note une forte diminution des cas de peste. Mais le plus important dans la lutte, c'est la mobilisation communautaire qui doit déclencher l'alerte.

Toutefois, des cas sporadiques persistent...
Personne n’est à l’abri de la peste. Tous les pays du monde entier peuvent en observer. Seulement, les mesures d’assainissement et d’urbanisation dans les pays riches arrivent à la surmonter. On dit souvent que la peste est une maladie des pauvres. Néanmoins, les facteurs de risque ne se limitent pas à ce facteur.

La structure mise en place a-t-elle changé pour Madagascar ?
Les conduites à tenir ne changent pas. Elles privilégient la prise en charge des malades, le prélèvement et le diagnostic, le traitement, le déparasitage et les soins fournis aux proches du malade. Ces mesures sont à observer de façon stricte pour pérenniser la lutte.

Que pouvez-vous dire du cas d’Antsirabe II ?
La procédure commence par une déclaration obligatoire. Notons que tout cas de peste non déclaré peut être traduit en justice. Pour Antsirabe II, seuls deux cas sont apparus depuis janvier. Les prélèvements sont envoyés au laboratoire central.

Quelle est la sensibilisation qui s'applique en ce moment ?
Les mesures minimales à prendre consistent à éviter tout contact avec les puces de rats infectés. Consulter les centres médicaux est une attitude primordiale pour éviter le pire. Il faut aussi s’assurer que les rats ne viennent jusque chez soi, car c’est le premier facteur de risque de contamination de la peste. Notons qu’un rat porte 100 puces, chose qui facilite la propagation de la maladie. Une volonté communautaire est avant tout un défi dans la lutte.

Propos recueillis par Fanja Saholiarisoa

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