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Revue de presse de Santé tropicale

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Conséquences de la fermeture de la maternité de Le Dantec : des étudiants en cinquième année avec zéro accouchement

Walfadjri | Sénégal | 09/01/2008 | Lire l'article original

Jusqu’en cinquième année d’études à la Faculté de médecine, des étudiants se retrouvent avec ‘zéro accouchement’ à leur compte. C’est là une des conséquences fâcheuses de la fermeture de la maternité de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Cette structure n’est plus fonctionnelle depuis le 25 août 2005. La fermeture de la maternité de l’Hôpital Aristide Le Dantec continue d’affecter non seulement les femmes, mais aussi l’enseignement et la pratique de la gynécologie. Celle-ci devient un casse-tête pour les étudiants de la Faculté de médecine qui, jusqu’en cinquième année, comptabilise ‘zéro accouchement’, souligne le professeur Jean Charles Moreau, chef de la clinique gynéco-obstétricale de l’Hôpital Aristide Le Dantec.

Selon le Pr Moreau, cette fermeture, qui s’est opérée depuis le 25 août 2005, est à l’origine de résultats catastrophiques du point de la formation des étudiants. ‘Sur une bonne dizaine de diplômés potentiels, seuls trois sont reçus’, déplore le spécialiste en gynéco-obstétricale. A son avis, il sera très difficile, au rythme où vont les choses, de former 70 gynécologues d’ici 2015, comme le recommandent les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Prenant la parole hier, lors de la rencontre du Docteur Francisco Songane, directeur du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, le professeur Jean Charles Moreau s’est dit choqué par le manque de ‘courage politique’ en vue de la réouverture de la maternité de l’Hôpital Le Dantec. S’exprimant face aux partenaires, réunis autour du ministre de la Santé et de la prévention médicale pour faire un état des lieux de la santé de la mère, du nouveau né et de l’enfant au Sénégal, le Pr Moreau note que le problème des ressources humaines dans la spécialité est imputable à cette situation. A cela s’ajoute, le refus des gynécologues déjà formés de se rendre dans les régions. ‘Tout le monde veut rester à Dakar. Et à l’heure où je vous parle Kolda et Goudiry n’ont pas de gynécologues’, fustige le Pr Moreau. Plus grave, dénonce le chef de la clinique gynéco-obstétricale de l’Hôpital Aristide devant le Docteur Safiétou Thiam, ministre de la Santé, des gens travaillent tranquillement pour des cliniques et continuent de percevoir leurs salaires.

Devant cette interpellation du Pr Moreau, le Docteur Safiétou Thiam annonce le démarrage des travaux de la maternité de Le Dantec dans le courant du premier trimestre de 2008. Déjà, confie-t-elle, un accord a été signé avec l’entreprise, chargée de l’exécution des travaux. Selon elle, la volonté politique ne manque pas ; seulement il faudrait une meilleure implication et un renforcement de la coordination dans la mobilisation des ressources et les interventions. Et le conseil interministériel sur les ‘Omd Santé’, qui devra se tenir sur initiative du président de la République, sera une opportunité de renforcer cette coordination, note Safiétou Thiam. En ce qui concerne l’objectif, fixé, qui est de former 70 gynécologues d’ici 2015, le ministre de la Santé et de la prévention médicale invite les spécialistes à une planification. Cette planification consisterait à former ‘au moins 10 gynécologues par an’.

La santé maternelle, du l’enfant et du nouveau-né constitue une préoccupation majeure des autorités sanitaires du pays. La visite, effectuée par le directeur du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, Docteur Francisco Songane, a été l’occasion pour les autorités du ministère de la Santé et des différents partenaires de faire le diagnostic de la situation. Dans sa présentation, le Dr Youssouf Gaye, chef de la Division alimentation nutrition suivi de l’enfant (Danse) a déploré la faible allocation des ressources financières dans le cadre de la prise en charge de la santé de la mère, de l’enfant et du nouveau-né. A cela s’ajoute le problème de la pérennisation des interventions soutenues par les partenaires.

En effet, ces derniers développent des programmes dans des localités cibles, étalés sur un certain nombre d’années. Dès que le programme se termine, c’est le vide qui s’affiche, car les financements sont terminés. Le Dr Youssouf Gaye ne manque pas également de relever la concentration des ressources humaines à Dakar. Selon lui, sur 100 gynécologues obstétricaux, les 3/4 servent à Dakar.

Issa NIANG

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