Sur la base de ce constat, la division nutrition de la Direction nationale de la santé a décidé d'élaborer un plan de communication pour la promotion de la nutrition dans le pays. La question fait l'objet d'un atelier qui a débuté lundi au stade du 26 Mars.

La cérémonie d'ouverture était présidée par le directeur national adjoint de la Santé, Mamadou Namory Traoré, et s'est déroulée en présence du Dr Samaké Raki Ba, chef de la division nutrition, et de Mme Lisa Nicols, chef de projet santé à l'USAID.

Plusieurs actions ont été initiées pour la promotion de la nutrition au nombre desquelles la création d'une division nutrition au sein de la Direction nationale de la santé.
Des stratégies et actions concrètes ont été mises en œuvre à travers plusieurs programmes : le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, le Programme de développement sanitaire et social (PRODESS), le Plan stratégique national de l'alimentation et de la nutrition, le Plan sectoriel de santé pour l'alimentation et la nutrition.

Pendant toute la semaine, les différents acteurs intervenant dans le secteur, réunis autour d'experts et de consultants débattront de tous les aspects de la nutrition en vue de proposer des solutions aux préoccupations soulevées. L'atelier constitue un espace d'échanges d'expériences et de points de vue et doit déboucher sur l'élaboration d'un plan de communication pour la promotion de la nutrition.

Mamadou Namory Traoré a déploré le taux élevé de mortalité et de morbidité aux carences nutritionnelles. Il a ensuite commenté les données préliminaires de l'EDS IV avant de rappeler la nécessité d'élaborer un plan de communication pour favoriser le changement de comportement.
Mme Samaké Raki Ba avait auparavant expliqué le tournant que la rencontre allait marquer dans la promotion de la nutrition.

Lisa Nicols de l'USAID a, de son côté, relevé le besoin de disposer d'un cadre référentiel pour les activités de communication en faveur de l'amélioration de la nutrition. Le plan de communication en gestation vise d'une part à augmenter les connaissances des populations en vue de lever les obstacles socioculturels qui ne favorisent pas la vulgarisation des bonnes pratiques nutritionnelles.
Notons qu'un support de plaidoyer intitulé "Nutrition au Mali : investir aujourd'hui pour un développement durable" a été élaboré pour donner un coup d'accélérateur à la sensibilisation.

B. DOUMBIA

Lire l'article original