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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 11/03/2008 | Lire l'article original
En 2008, on enregistre déjà 6.222 cas, dont 133 décès avec une létalité de 2,13%. A titre illustratif, il a souligné que dans le centre de traitement de la commune de la Kenya à Lubumbashi, 1642 cas sont déjà enregistrés avec 27 décès, soit une létalité de 1,6%. A noter que plusieurs actions ont été menées pour améliorer la qualité de la prise ne charge des cas et la coordination de l’épidémie, parmi lesquelles l’installation des comités de coordination dans les villes de Likasi et de Lubumbashi qui sont dirigés par les maires des deux villes.
La deuxième présentation faite par le directeur de la direction
de lutte contre la maladie (4ème direction du ministère de la
Santé) a servi à évaluer les activités menées
pour lutter contre la propagation du choléra. Il a, dans ce cadre, relevé
les points forts et les points faibles de la lutte.
Au terme de sa tournée dans les centres de traitement du choléra,
le ministre de la Santé a présidé une réunion au
gouvernorat de province. Rassuré d’atteindre 0 cas de choléra
au vu des avancés constatés jusque-là, il a félicité
les professionnels de santé et les partenaires, notamment l’OMS
et MSF pour tenter de freiner l’avancée de l’épidémie
depuis son apparition. Pour lui, la tournée d’inspection dans ces
deux grandes villes du Katanga a été un moment privilégié,
de se rendre compte de l’ampleur de la catastrophe causée par l’épidémie
de choléra et de mesurer ensuite l’urgente nécessité
de réveiller les consciences et la solidarité communautaire par
la mise en place des stratégies de mobilisation des responsabilités
et de sensibilisation civique et populaire à la maladie.
Le ministre a fait savoir que cette tournée d’inspection apporte la réponse aux questions de savoir pourquoi donc le choléra a-t-il fait tant de morts au Katanga. Pourquoi le choléra a-t-il fait plus de décès qu’Ebola l’année dernière? Pourquoi le choléra a-t-il progressé avec tant de virulence à Likasi et à Lubumbashi, en particulier ?
Selon lui, la réponse est, en effet, l’absence de mobilisation générale et de sensibilisation civique et populaire couplée à une prise en charge. Sur-le-champ, il y a eu la remise des fiches de souscription pour renforcer les actions de mobilisation sociale.
Par Reymond Reymond Senga Kosi
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