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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 25/03/2008 | Lire l'article original
Elle a, par ailleurs, souhaité que les gouvernants prennent leur part de responsabilité. Ils ont des programmes sous-régionaux de lutte contre le SIDA. C’est pour cela qu’ils saluent les communicateurs qui ont compris qu’ils ont leur partition à jouer. Elle a également indiqué que le Chef de l’Etat qui est le Président du Conseil national de lutte contre le Sida attend beaucoup de ces travaux dont l’impact contribuera à vaincre la pandémie. « Les opportunités financières nationales et internationales existent. Vous êtes des précurseurs. Vous n’avez pas droit à l’erreur. Que les financements servent à la cause afin que nous en tirions les satisfactions attendues. »
A ce propos, M. Nicolas B., le représentant du Fonds mondial, a indiqué que son organisme a déboursé plus de 11 milliards de dollars US pour 520 programmes de lutte contre la maladie dans 136 pays. L’Afrique subsaharienne est en tête avec 55% de montants. Une subvention pour la lutte contre le Palu accordée à la Sierra Leone a contribué à la construction de 70% des dispensaires qui avaient été détruits pendant la guerre.
Selon M. Bamba Youssouf, président du REPMASCI, cette initiative ne constitue pas la première expérience du genre en Afrique. Mais à la différence des précédentes, elle a l’avantage de prendre en compte les erreurs et les faiblesses du passé pour une coalition forte des médias africains contre le Sida. Il sera entre autres questions de contribuer à créer un environnement favorable à la prévention et un climat propice à la prise en charge. Mme Hortense Gbaguidi-Niamké, représentant Dr. Nana Tanko, directrice exécutive de Initiatives pour des sociétés ouvertes en Afrique de l’Ouest (OSIWA), présente à cette rencontre, a souligné que les médias véhiculent des informations qui influencent les attitudes, les comportements et même les décisions politiques.
« Nous avons besoin des médias en tant que forces de changement, pour un changement de comportement social face à la pandémie mais aussi au changement de conception du VIH/SIDA qui doit évoluer absolument vers le statut de maladie chronique et quitter celui de sentence de mort ». Mme Kouassi Marguerite, chef de cabinet représentait le ministre de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, à ces assises.
76% des décès en Afrique subsaharienne
A l’occasion des premières assises des médias sur le Sida en Afrique de l’ouest et du centre qui se tient à l’Ivoire, M. Bernard Argon, président du groupe thématique de l’ONUSIDA, a indiqué que plus de 33,2 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. Chaque jour, plus de 6800 personnes en sont infectées et plus de 5700 personnes en meurent essentiellement parce qu’elles n’ont pas accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien. 76% de ces décès surviennent en Afrique subsaharienne qui reste la région la plus touchée dans le monde. Cependant au niveau mondial, l’épidémie s’est stabilisée, dénotant ainsi une riposte multisectorielle plus efficace face au VIH. L’Onusida, qui a publié récemment le rapport intitulé, Médias et VIH/SIDA : pour faire la différence, estime que les médias constituent un maillon essentiel de la chaîne.
Marie-Adèle Djidjé
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