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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 29/03/2008 | Lire l'article original
On a cherché, cherché, échoué, échoué... et finalement en 2000, on a réussi à avoir des plates-formes qui marchaient», a expliqué le Dr Geisbert, un des spécialistes les plus réputés du domaine. «Le vaccin ne nécessite qu’une seule injection et avec cette seule injection sur un singe, on peut ensuite le mettre en contact avec de très hautes doses d’Ebola. Il fonctionne un peu comme le vaccin antirabique (contre la rage): tu n’es pas vacciné, mais si tu es exposé, on te vaccine comme traitement.
Nous utilisons ce traitement avec les singes et cela marche très bien», a-t-il poursuivi. «L’expérience m’a appris qu’il faut du temps pour passer de l’idée ou du concept que nous avons à une seringue remplie d’un vaccin pour l’homme », a-t-il toutefois nuancé. Le congrès, qui se tient pour la première fois sur le continent africain, regroupe une centaine de spécialistes venant du monde entier. Le virus Ebola est apparu pour la première fois en 1976 au Zaïre et au Soudan. Des épidémies sporadiques ont ensuite éclaté au Congo, au Gabon, en Côte d’Ivoire et en Ouganda. Les personnes touchées développent une fièvre hémorragique, pour laquelle il n’existe aucun traitement et qui tue dans 50 à 90% des cas.
Par REGINE KIALA
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