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Cameroon tribune | Cameroun | 03/04/2008 | Lire l'article original
Aujourd’hui, elle est membre de l’Association nationale des drépanocytaires (And), une association qui œuvre pour la sensibilisation sur les méfaits et risques autour de la maladie. Et la semaine de sensibilisation ouverte lundi dernier à l’hôpital Laquitinine de Douala est l’occasion idoine de rappeler aux uns et autres de connaître leur statut d’hémoglobine. « La drépanocytose étant une maladie héréditaire, la seule forme de prévention est de faire son test d’électrophorèse d’hémoglobine avant toute forme d’engagement. Les sujets malades ont constamment des mains et des pieds enflés et douloureux, des anémies répétées et des complications oculaires, dentaires et osseuses. Le traitement de la maladie étant également très coûteux, le drépanocytaire a besoin d’une prise en charge constante et d’une hygiène de vie très stricte », explique Valery Mbol, drépanocytaire et secrétaire général de l’And.
Commencée lundi dernier par une opération dite « une boite pour un médicament », sorte de collecte de médicaments indispensables aux drépanocytaires, la semaine de sensibilisation se poursuit par une descente sur le terrain d’une équipe nationale des drépanocytaires et des médecins auprès des hôpitaux de district de Douala. Une conférence sur le thème « le fardeau socio-économique de la drépanocytose » a eu lieu hier. Un autre sur la thématique de la santé publique et l’épidémiologie de la drépanocytose est prévue vendredi prochain et verra la participation d’imminents chercheurs.
Eric O. LEMBEMBE
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