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CamerounDr Dorothy Achu : "Des dérivés efficaces contre le paludisme"

Cameroon tribune | Cameroun | 24/01/2006 | Lire l'article original

Dr Dorothy Achu, chef de section prise en charge des cas au Programme national de lutte contre le paludisme.

Pouvez-vous nous parler des vertus du traitement du paludisme par les dérivés d’artémisinine ?
Les dérivés d’artémisinine sont issus d’une plante qui vient d’Asie. Il est reconnu qu’ils sont très efficaces contre le paludisme. Lorsque nous utilisons cette plante, elle est déjà sous forme de médicament testé et éprouvé. Ses dérivés sont disponibles chez nous. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’ils ont une bonne efficacité chez le malade et leur action est très rapide chez ce dernier. En général, le patient qui suit ce traitement retrouve vite sa santé et on constate que contrairement aux anciens produits utilisés jusque-là, les symptômes de la maladie disparaissent très vite. Mais si les dérivés d’artémisinine sont efficaces pour le moment, ils peuvent perdre de leur valeur avec le temps. C’est pour cela que l’Organisation mondiale de la Santé est en train de recommander de leur associer d’autres médicaments pour protéger les deux molécules contre les résistances, parce que les parasites développent très vite des résistances contre les médicaments antipaludiques.

Est-ce que cette nouvelle combinaison thérapeutique est accessible au plus grand nombre ?
Je peux dire que ce nouveau médicament est présent dans toutes les provinces. Mais pour ce qui est de son accessibilité, beaucoup reste encore à faire, compte tenu de la pauvreté des populations. Le médicament coûte actuellement plus de 1000 FCFA, ce qui est reste hors de portée pour certains ménages. Ce qui nous fait dire que c’est encore inaccessible du point de vue de la santé publique. Toutefois, pour contourner cette difficulté, le ministère de la Santé publique, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme cherche donc à obtenir une baisse du coût de ce traitement à travers la subvention du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Le fonds contribue à hauteur de 50% et la partie camerounaise doit supporter les autres 50% du coût de ce médicament.

Les perspectives de cette combinaison de l’OMS face à une éventuelle résistance…
Pour les dérivées d’artémisinine, la résistance du parasite du paludisme est encore nulle et l’expérience des autres produits a montré qu’il faut quand même beaucoup de temps avant que cette résistance ne se développe. L’association des deux molécules limite même déjà l’évolution de la résistance. Je crois que dès que le financement est disponible, le Cameroun aura les fonds. Dès lors il faut acheter le médicament, le stocker, le dispatcher et il faut aussi mener des études pour tester sa tolérance ainsi que son efficacité. Parce que ça peut-être efficace ici et être sans résultat ailleurs. Il va falloir également faire des recherches dans les régions endémiques pour savoir s’il y a des risques que la molécule rencontre de nouvelles résistances. Il va falloir surtout former le personnel à l’utilisation de médicament.
A.E.

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