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Sud Quotidien | Sénégal | 16/04/2008 | Lire l'article original
Près de 340 millions de nouveaux cas d’Ist sont enregistrés dans le monde, selon les estimations de l’Oms. Ces chiffres qui font peur sont pourtant largement en deçà du nombre total de sidéens qui vivent dans le monde. C’est la révélation faite hier mardi, par le Dr Oulimata Diop Fall, la chargée de ces infections à la division Sida au Sénégal. C’était à l’occasion de la journée de sensibilisation des journalistes et des acteurs des médias sur l’utilisation et la promotion du condom féminin. L’objectif visé c’est de faire face à l’ampleur de la situation et sa complexité pour les personnes atteintes de la maladie.
Car grâce aux malades qui fréquentent les structures sanitaires, il a été constaté que les infections sexuellement transmissibles sont causées par plus de 20 agents pathogènes de nature virale, bactérienne ou parasitaire qui sont responsables des infections à l’origine des ravages liées au Sida dans le monde .
Au Sénégal parmi les IST les plus fréquentes, il y a le syphilis, la gonococcie, les chlamydiæ, le chancre mou, et les trichomonas.
Face à l’ampleur du fléau, la spécialiste des questions d’IST exhorte les hommes et aux femmes, surtout aux jeunes souffrant de problèmes sexuels à faire un diagnostic précoce qui est seul gage d’une prévention efficace contre le Sida. Elle a demandé surtout à ses concitoyens de changer de comportements sexuels.
Pour ce qui concerne les signes des infections liées à la maladie, elle a indiqué que chez la femme c’est par des écoulements de couleurs variables, une odeur désagréable, des saignements à la suite des rapports sexuels, entre autres, que la maladie se manifeste. Chez le nouveau né, par contre, les symptômes se manifestent par la conjonctivité natale, la méningite et la pneumonie tandis que chez l’homme ce sont des brûlures intolérables avec une chaude pisse ou encore par des écoulements et des inflammations au niveau des testicules.
Au Sénégal depuis plus de 20 ans il existe un programme de prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST) couvrant les 11 régions et qui prend en compte les groupes vulnérables à savoir les travailleuses du sexe et les homosexuels.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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