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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 25/04/2008 | Lire l'article original
Dans le cadre des préparatifs de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme en RDC, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a organisé, le mercredi 23 avril 2008, une journée d’information à l’intention des professionnels des médias.
L’objectif est d’informer et de doter les professionnels de médias d’arguments concernant la première journée mondiale de lutte contre le paludisme et pour leur engagement en tant que partenaire du PNLP dans cette lutte.
Le directeur du PNLP qui a planché sur la politique nationale de lutte contre le paludisme a souligné la nécessité de la communication dans le changement de comportement de la population en matière de prévention et de traitement de la malaria. A cet effet, Dr Benjamin Atua a souligné l’ampleur de la maladie en RDC avec comme cible les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Selon lui, 107 pays au monde sont frappés par cette maladie, mais le Nigeria et la RDC portent la moitié du poids mondial. Et d’ajouter, la malaria constitue la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. Elle entraîne 67% de consultations médicales externes, 47% de décès, 18% de létalité d’hospitalisation et 180.000 décès annuels.
Chez la femme enceinte, la malaria occasionne 41% de consultations médicales, 54% de cas d’hospitalisation.
Malaria, un facteur de sous-développement
Dr Benjamin Atua a également noté que la malaria constitue un lourd fardeau socio-économique et, par conséquent, un frein aux OMD (Objectifs du millénaire pour le développement), non seulement du fait que le coup global d’une prise en charge s’élève à au moins 69$ pour les femmes enceintes et 95$ pour les enfants de moins de cinq ans, mais aussi il occasionne 21% de cas d’absentéisme scolaire et au travail. A en croire le directeur du PNLP, il y a nécessité que le gouvernement investisse dans la lutte contre ce fléau, car la malaria constitue, à elle seule, un obstacle aux cinq OMD, à savoir la réduction de l’extrême pauvreté et la faim, la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle, la réduction des maladies et l’éducation primaire pour tous. D’où la nécessité d’investir davantage dans la lutte pour atteindre ces objectifs de manière rentable.
Quant à la prise en charge de la malaria au niveau du pays, Dr Benjamin Atua a fait savoir qu’on administre la combinaison de l’Artesunate et l’Amodiaquine pour traiter la malaria simple, la Quinine par la voie orale en cas de malaria grave et la quinine par voie intraveineuse intervient en dernier ressort.
RAYMONDE SENGA KOSSY ET VERON-CLEMENT KONGO
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