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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 29/04/2008 | Lire l'article original
A l'ouverture hier de cet atelier, le coordonnateur du projet READ UP, le docteur Jean Pierre Nallet, a déclaré qu'il s'agit d'une occasion exceptionnelle de voir plusieurs personnes rassemblées autour de la maladie. « Les victimes de la malaria sont de plus en plus nombreuses. Mais avec un soutien financier, la maladie pourrait être vaincue. Il est de notre devoir de tout mettre en œuvre contre le paludisme, » a-t-il déclaré.
Le projet READ UP qui a démarré depuis 28 mois, vise à identifier de nouvelles molécules contre la malaria : « Notre présence à l'OCEAC, qui est un des partenaires du projet, fait partie du cycle normal des réunions. Il s'agira de montrer aux participants les outils que l'on emploie dans la recherche contre cette maladie. »
« Selon l'OMS, cette maladie fait un mort toutes les 30 secondes et 9 cas sur 10 sont répertoriés en Afrique. Le mauvais état de santé plonge les populations dans la pauvreté », a rappelé le représentant du ministre camerounais de la Recherche scientifique et de l'innovation.
Dans son mot de bienvenue, le représentant du secrétaire général de l'OCEAC, Fulgence Likassi Bokamba, a déclaré que le projet READ UP est « un grand défi pour faire face au rôle dévastateur du paludisme dans le monde et en Afrique », tout en exprimant la gratitude de l'OCEAC à la Commission de l'Union européenne. Avant d'enchaîner : « la quintessence des travaux contribuera à une avancée dans la recherche contre la maladie ».
Les travaux ont commencé lundi après la séance protocolaire. « Il y aura deux parties au cours de cette rencontre. La première publique, qui va de lundi à mardi, regroupant plusieurs experts, chercheurs et acteurs du médicament. La deuxième, de mercredi à vendredi, va se tenir à huis clos, parce que dans le cadre de ce projet, nous sommes en train de développer une nouvelle molécule contre le paludisme », a expliqué le docteur Leonardo Basco, coordonnateur du laboratoire de recherche sur le paludisme à l'OCEAC.
Le médicament contre le paludisme est en cours de brevetage, a ajouté le chercheur. C'est pourquoi les détails sur ses caractéristiques ne peuvent pas encore être dévoilés. « C'est encore confidentiel pour l'instant. Nous ne sommes qu'à la phase initiale de la recherche ».
L'atelier de Yaoundé permettra aussi de former les chercheurs, étudiants et enseignants de l'Afrique centrale sur les techniques de recherche de médicaments antipaludiques. Des thèmes comme « La surveillance du paludisme à plasmodium falciparum pharmacorésistant en Afrique », ou encore « Méthodes de criblage des médicaments : tests de chimiosensibilité in vitro chez les isolats », sont abordés au cours de cette rencontre.
Faustin Akono
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