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Cameroon tribune | Cameroun | 29/04/2008 | Lire l'article original
Le cas : un véhicule de transport est attaqué par des coupeurs de route armés machettes et de grenades dont ils font usage. Le bilan est lourd, comme le constatent deux médecins arrivés sur les lieux après le départ des malfrats. Les passagers présentant divers types de dommages, le travail doit commencer par là. La victime qui saigne du bras et hurle à pleins poumons ne peut recevoir des soins en priorité si, à côté d’elle, une autre se tient les intestins et n’a même plus la force de crier… Puis, il faut alerter le Samu, qui saisit les autorités administratives, lesquelles peuvent déclencher une opération de secours massive. L’exercice, en tout cas, est allé dans ce sens, avec l’aide de sapeurs pompiers, de quelques policiers et l’appui de la direction de la Protection civile (Minatd).
Selon le Dr. Louis Michel Fabre, venu parachever la formation, les médecins ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu sur ce coup-là. D’après ce membre de la Société française de Médecine des catastrophes, « le principe c’est d’arriver à soigner très vite les victimes et de les évacuer à l’hôpital (…) le rôle du médecin, c’est de prioriser les victimes ». Cette spécialisation en médecine des catastrophes a été conjointement organisée par la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, en collaboration avec la Faculté de médecine de Marseille, dans le cadre du projet Grinp (Gestion des risques naturels et prévention des catastrophes) liant la France et le Cameroun.
Alliance NYOBIA
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