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La nouvelle expression | Cameroun | 29/04/2008 | Lire l'article original
La semaine de la drépanocytose, qui s’est ouverte hier, à l’hôpital Laquintinie de Douala, a pour objectif de convier le public à prendre conscience de cette pathologie qui peut être évitée facilement. La journée d’hier a été consacrée ‘journée portes ouvertes’. Réunis dans leur salle de soins en pédiatrie A, les malades drépanocytaires, réunis au sein de l’And (Association nationale des drépanocytaires), se sont attelés à informer et conseiller toute personne sollicitant des connaissances sur cette maladie. Ils ont également procédé à l’opération “une boîte de médicament” qui consiste à subvenir à leurs besoins en médicaments de première nécessité. Il s’agit des antalgiques, des anti-inflammatoires et des antibiotiques qui permettent de soulager la survenue des crises de douleur.
L’And entend étendre la sensibilisation dans les hôpitaux de district de la ville tels Deido, Nylon, New-Bell, Cité des palmiers, Bonassama. “Nous voulons sensibiliser les malades, le personnel paramédical et les médecins. Nous voulons leur dire que la drépanocytose est une maladie génétique incurable, qui peut tout de même être évitée en faisant un test d’électrophorèse de l’hémoglobine. A ceux qui sont déjà malades, nous allons leur dire que la drépanocytose n’est pas une fatalité. On peut être atteint et aller à l’école, travailler et fonder une famille ”, a souligné le secrétaire général de l’And, Valery Mbol.
Plateau
Dans la même logique, deux conférences sont prévues pendant cette semaine sur les thèmes ‘le fardeau socio-économique de la drépanocytose’ et ‘santé publique et épidémiologie de la drépanocytose’. Le premier thème sera débattu mercredi par le délégué provincial des Affaires sociales du Littoral notamment. L’autre thème, beaucoup plus scientifique, va inviter sur le plateau le Dr Gérémie Solle, biologiste et directeur de Laquintinie, Dr Madeleine Mbangue, biologiste et responsable de la banque de sang de Laquintinie, le Dr Odette responsable du suivi des drépanocytaires à Laquintinie, le Dr Françoise Ngo Sack, biologiste chef de service d’hémato-oncologie à l’hôpital central de Yaoundé, et le Dr Njiengwe, psychopathologue, clinicien et enseignant à l’université de Douala. Cette semaine va s’achever samedi par une marche sportive avec pour slogan : ‘Je connais mon électrophorèse de l’hémoglobine’.
La drépanocytose, maladie qui plonge sa victime entre la vie et la mort et la moindre anémie, est transmise à l’enfant par les deux parents. La seule manière de l’éviter est, pour chaque personne, de connaître son rhésus avant de se mettre en couple ou d’envisager de faire des enfants. Nombre de familles camerounaises vivent le drame d’héberger des enfants (mineurs) ou adultes drépanocytaires, d’autant plus que cela n’est toujours pas aisé pour ces personnes qui, non seulement n’ont pas demandé à leurs parents de naître, encore moins avec cette pathologie.
Florine NSEUMI Léa
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