Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/05/2008 | Lire l'article original
Ces dernières années, l’OMS a essayé à plusieurs reprises d’accorder une place plus importante à la pneumonie de l’enfant, comme priorité de santé publique, mais il reste encore beaucoup à faire. La création récente du Plan d’actions mondial pour prévenir et combattre la pneumonie (GAPP) qui a déjà tenu deux réunions officielles (en mars 2007 et en février 2008), en organisant des discussions informelles et en élaborant un projet de plan d’actions, constitue un événement marquant.
L’initiative du GAPP contribue à faire avancer l’idée de la lutte contre la pneumonie de l’enfant, en tant qu’urgence de santé publique. Une campagne de sensibilisation durable de haut niveau est toutefois nécessaire pour qu’elle reçoive l’attention qu’elle mérite dans les milieux qui orientent et financent la santé internationale. Un bon programme de sensibilisation suppose une définition claire du problème, des interventions efficaces pour y faire face, un plan d’exécution, ainsi qu’une évaluation des coûts probables et des avantages économiques.
L’OMS dispose désormais d’estimations relativement fiables du nombre annuel d’épisodes de pneumonie chez l’enfant de moins de cinq ans (150 millions environ), du nombre de décès par pneumonie (2 millions environ), et deux groupes d’intervention efficaces ont été définis : la vaccination et la prise en charge des cas. D’excellents progrès ont été accomplis récemment pour améliorer la couverture de la vaccination antirougeoleuse.
L’organisation signale qu’il existe maintenant de bonnes raisons de préconiser l’introduction généralisée des vaccins anti-Haemophilus influenzae type b et antipneumococcique conjugués dans les pays en développement.
Ces vaccins sont sûrs et le seul effet secondaire significatif associé aux vaccins antipneumococciques conjugués a été une augmentation de l’incidence des affections réactives des voies aériennes peu après la vaccination.
D’autres moyens pourraient être efficaces pour prévenir la pneumonie chez le jeune enfant: notamment la promotion de l’allaitement maternel exclusif pendant les premiers mois, une supplémentation en zinc et une réduction de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.
Mais de nouveaux travaux de recherche restent nécessaires pour déterminer comment ces deux dernières interventions peuvent être appliquées de façon plus efficace, avant de pouvoir recommander leur application au plan national.
Aucune de ces mesures préventives n’est de nature à prévenir totalement la pneumonie de l’enfant et par conséquent, une stratégie efficace de prise en charge reste nécessaire.
Par REGINE KIALA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux