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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 07/05/2008 | Lire l'article original
Le programme vaccinal a été lancé pour la première fois sur toute l’étendue du territoire national, au cours de la période 2001 / 2005, mais il n’avait pu prospérer par faute du manque de contact direct avec les populations. Pour cause, à l’époque, aucune campagne ou autre séance de vaccination n’a relativement été organisée pour lutter contre le tétanos. Selon certaines statistiques fournies par l’Organisation mondiale de la santé ( Oms ), près de 215.000 enfants de moins d’un mois meurent dans le monde tous les ans du fait du tétanos. Dans ce lot figurent 93.000 enfants Africains alors que plus de 30.000 femmes de l’Afrique contractent le tétanos en mettant au monde un enfant.
Même si l’élaboration par l’Oms d’un premier plan de lutte en 1998 a permis à 70 % des pays d’éradiquer totalement le tétanos de leur périmètre national, le Sénégal n’est pas encore immunisé car il figure toujours dans le peloton des pays vivant avec ce virus. Pour cause, notre pays abrite dans son territoire des villes considérées comme zones à haut risque. Il s’agit de Bambey, Linguère, Dakar, Kaffrine, Kaolack, Ndoffane, Tamba, Kédougou, et Saraya. Les populations de ces zones continuent encore d’avoir des difficultés pour accéder aux lieux d’accouchement du fait du manque de telles infrastructures pour satisfaire la demande sociale. Cette situation fait qu’aujourd’hui, les femmes d’une manière générale ne bénéficient plus d’une assistance hygiénique au moment de leurs accouchements et restent alors en permanence exposées au virus.
Selon Lamine Bèye, superviseur au district sanitaire de Kasnack Kaolack, « les équipes qui seront opérationnelles au niveau des établissements sanitaires chercheront pour cette première phase à atteindre le taux de 90 % de femmes en âge de reproduire et le maximum de femmes d’une manière générale et cela avant les deux autres phases prévues respectivement aux mois de juin et décembre prochains ».
Et le spécialiste de préciser que la lutte ne se limitera point à ce niveau, car « nous irons dérouler sur le terrain une campagne de masse pour le renforcement de la couverture vaccinale et nous mènerons de larges campagnes de sensibilisation en direction des populations afin que les femmes enceintes fréquentent davantage les structures de santé et que les accouchements soient assistés, tout comme la surveillance ».
Par Abdoulaye FALL
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