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Sidwaya | Burkina Faso | 12/05/2008 | Lire l'article original
La volonté manifestée depuis 2005 par les pays de l'UEMOA et la Mauritanie de mettre en place une structure faîtière pour une meilleure efficacité de la réponse sous régionale contre le VIH-Sida s'est concrétisée, samedi 10 mai 2008 lors de la clôture de la réunion des Secrétariats permanents-Secrétariats exécutifs des Conseils nationaux de lutte contre le Sida de cet espace. En effet, l'examen approfondi des approches a permis aux participants d'aboutir à leur objectif fondamental, la mise en place d'un cadre de concertation dénommé "coordination sous régionale des secrétaires permanents-secrétaires exécutifs ou équivalents des structures nationales de coordination de la lutte contre le VIH-Sida de la zone UEMOA et de la Mauritanie". Le cadre de concertation entend entre autres contribuer à une meilleure coordination des activités communes des structures nationales, faciliter l'implantation, la mise en œuvre et la coordination des interventions à caractère sous régional ou multipays, servir de cadre d'échanges et d'orientations pour les structures nationales, faciliter la diffusion, le partage et la valorisation des meilleures pratiques en matière de lutte contre le VIH-Sida dans la sous-région.
Les attributions du cadre de concertation sont grosso modo, le partage de l'information et des expériences, la coordination de la mise en œuvre et du suivi des activités communes, l'identification des priorités sous régionales sur la base d'analyse des enjeux et défis communs, la facilitation de l'implantation des interventions sous régionales ou multipays, du dialogue entre structures nationales de coordination etc. Son siège est logé au sein du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST du Burkina Faso. Le rôle du secrétaire exécutif du cadre a été confié à Joseph André Tiendrébéogo, secrétaire permanent du CNLS-IST du Burkina Faso. Il a un mandat d'un an renouvelable.
En tout état de cause, la mise en place du cadre de concertation réconforte à plus d'un titre, les plus hautes autorités de la sous-région en ce sens que, selon le premier ministre, Tertius Zongo qui présidait la cérémonie d'ouverture de la rencontre le 9 mai dernier "dans la lutte contre le Sida, les autorités de nos différents pays se sont engagées avec foi et détermination". Un engagement maintes fois exprimé pas le chef de l'Etat Blaise Compaoré. D'ailleurs, il a pesé de tout son poids pour que la réunion des SP-SE/CNLS soit une réalité.
En tous les cas, le ministre d'Etat, ministre de la Santé du Burkina Faso, a souhaité que le présent cadre soit fonctionnel et opérationnel dans les plus brefs délais afin de permettre aux pays respectifs d'échanger leurs expériences, surtout en ce qui concerne les meilleures pratiques. "Les membres des différentes délégations doivent être fiers d'avoir fait œuvre utile et peuvent donc repartir confiants, tout en gardant à l'esprit que les actions contre le VIH-Sida dans notre sous-région seront renforcées à travers cette structure de concertation qui vient d'être mise en place", a soutenu M. Yoda. S'il y a une personne qui doit se réjouir du renforcement des actions de lutte contre le Sida dans la sous-région à travers le cadre de concertation, c'est bien Pyanne Djiré artiste-musicienne burkinabè et personne vivant avec le VIH. Lors de la cérémonie d'ouverture, elle a encore attiré l'attention sur la nécessité de redoubler d'efforts afin de venir à bout de cette maladie.
Charles OUEDRAOGO
charlesouedraogo40@yahoo.fr
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