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Le pays | Burkina Faso | 08/05/2008 | Lire l'article original
C'est une grande foule de malades et d'accompagnants qu'il nous a été donné de voir ce mardi 6 mai 2008, au centre de la Croix-Rouge de Somgandé. A la base de ce rassemblement, une équipe d'ophtalmologues, membres de l'ONG tunisienne Nadi AL Bassar, séjourne à Ouagadougou pour traiter et opérer gratuitement des personnes souffrant de la cataracte. Après une première en novembre 2006, puis une deuxième en novembre 2007, cette campagne de mai 2008 qui précède une 4e envisagée pour novembre prochain, au dires du représentant de la BID Ahmed Benali, s'inscrit en droite ligne de l'initiative "Alliance pour lutter contre la cécité évitable" formulée par la BID.
Réduire la prévalence
Cela, suite aux succès réalisés lors des précédentes campagnes et l'engouement exprimé par les pays membres pour ce type d'activité. Elle vise, précise-t-il, à accompagner les efforts de réduction de la prévalence des cécités et l'amélioration de la qualité des soins ophtalmologiques entrepris par huit pays d'Afrique dont le Burkina Faso. Le traitement de la cataracte et le développement des ressources humaines sont les deux principales préoccupations de cette initiative.
Au moins 500 personnes devraient être opérées lors de ce camp. Au 5e jours, au moment de notre passage, 365 malades avaient déjà été opérés. La présidente de la Croix-Rouge - Burkina, Bana Ouandaogo, que nous avons rencontrée sur les lieux, n'a pu cacher sa satisfaction devant cette initiative qui soulage de nombreux malades, l'une des missions de son institution, en tant qu'organisation humanitaire, a-t-elle dit, étant de venir en aide aux groupes vulnérables qui ne peuvent se prendre en charge eux-mêmes.
Former des ressources humaines nationales
Le Dr Lamia El Fekih, chef de l'équipe de médecins tunisiens, a dit avoir rencontré, avec ses hommes, plusieurs cas de cataracte, mais dont beaucoup étaient liés à l'âge, qui se voient au niveau du sujet au-delà de 50 ans ; chez les jeunes, elle est plus liée à certaines conditions climatiques dont le soleil, la précarité de l'alimentation. D'autres cas seraient congénitaux, il s'agit d'enfants qui n'ont jamais vu la lumière depuis leur naissance, sans oublier les cas de cataractes traumatiques. El Fekih qui a sillonné plusieurs pays d'Afrique dit avoir rencontré presque la même situation partout. Elle a insisté sur la nécessité de former des ressources humaines au niveau de chaque pays pour faire face à ce mal qui handicape un grand nombre de personnes, surtout en Afrique.
Par Ladji BAMA
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