Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 08/05/2008 | Lire l'article original
Actuellement, nous avons au maximum 30 à 33% de cas dus au paludisme, dans la région ». Cette révélation est faite par le médecin-chef de région de Louga à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Pour le Dr Mahamadou Traoré, cette année sur 224 636 personnes consultées, il n’y a eu que 67167 cas de paludisme clinique, c’est-à-dire des personnes qui se présentent avec des symptômes qui ressemblent aux signes du paludisme puisque dans les postes de santé de la région, il n’existe pas encore de laboratoires pour faire un diagnostic clinique. Et sur ces personnes consultées, on a constaté que la morbidité a fortement diminuée puisque seuls 22 cas dus au paludisme sont enregistrés. En plus, la région médicale a mis en place depuis l’année dernière, le test de diagnostic rapide du paludisme qui n’est pas encore utilisé à grande échelle. Ce test permet de savoir en un temps court si la personne souffre ou non de paludisme.
« La proportion du paludisme parmi les personnes consultées avec un diagnostic à la clé diminue nettement lorsqu’on utilise les tests diagnostic rapide avec un taux de moins de 10% », a ajouté Dr Traoré. Ce qui fait que, selon lui, les actions entreprises en matière de prévention du paludisme à savoir l’imprégnation et l’utilisation de moustiquaires et de produits désinsectisant dans les domiciles, et l’assainissement du milieu ont fait que la situation de la maladie connaît maintenant une forte régression.
C’est pourquoi, soutiennent les autorités sanitaires, il faut davantage sensibiliser les populations. Ce que l’amicale des Infirmiers chefs de postes du département de Louga fait depuis janvier 2003 en organisant chaque année une journée amicale de lutte contre le paludisme en ciblant les localités les plus touchées de la région.
A l’occasion de la journée de cette année organisée à Léona, localité considérée comme une zone très endémique de même que Keur Momar Sarr à cause de la présence de l’eau, les infirmiers qui ont beaucoup échangé sur les mécanismes de prévention de la maladie avec les populations, ont offert à ces dernières des lots de matériel d’assainissement et de moustiquaires imprégnées. « Un geste qui va en droite ligne des orientations de l’amicale qui se veut un cadre de rencontre et d’échange, mais surtout de partage des expériences vécues et de solidarité avec les populations locales », selon le président de l’amicale Abdoulaye Ndiaye.
Ousmane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux