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Revue de presse de Santé tropicale

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Les accoucheuses traditionnelles ne chôment pas, au cœur de la capitale

Midi Madagasikara | Madagascar | 21/05/2008 | Lire l'article original

Elles habitent Anosibe, Andranomanalina ou Ampasika. Leur domicile se trouve à plusieurs arrêts de taxi-be de deux grands hôpitaux et à moins d’un kilomètre d’un centre de santé. Mais elles ne choisissent pas ces établissements, pourtant très proches de leur quartier, pour accoucher. Elles préfèrent avoir recours aux accoucheuses traditionnelles. Des matrones qui font accoucher des femmes toute l’année, dans des conditions précaires, très loin des normes.

Une hygiène plus que douteuse et des outils, quand il y en a, rudimentaires. Tout récemment, le week-end dernier, un documentaire diffusé sur une chaîne de télévision étrangère, a traité le sujet des matrones d’Anosibe. Les faits relatés dans le film reflètent des réalités vécues dans ces quartiers où de nombreuses femmes ont encore recours aux services des matrones. Ces dernières, pour la plupart d’âge mûr, se sont fait une réputation au fil des années. Leurs « patientes », des femmes essentiellement issues de milieux pauvres.

Mains nues

Les accouchements se pratiquent dans des locaux où toute notion de propreté est absente. Parfois, les femmes accouchent à même le sol, sur une couverture, le ventre préalablement massé plusieurs fois, « pour que le bébé ait la bonne présentation ». Ce, en ingurgitant une mixture dont seule l’accoucheuse connaît la composition. Il est évident que les accouchements se déroulent sans aucune mesure d’hygiène. La matrone travaille les mains nues, sans gants. Un couteau, parfois une lame à la propreté douteuse, servira à couper le cordon ombilical. Le nouveau-né, lui, n’est pas pesé, seulement « soupesé » et ne fait l’objet d’aucun examen sérieux sur son état de santé. La mère, après la délivrance, devra encore boire des décoctions que la matrone aura préparées. Bien évidemment, les accouchements ne débouchent pas toujours sur une fin heureuse. Des mères décèdent durant l’accouchement. Il arrive également que des cas difficiles soient évacués « ailleurs ». L’issue n’est pas toujours celle qu’on espère...

Question de culture

Tout cela se déroule à deux pas des deux grandes maternités d’Antananarivo. Anosibe n’est pas une exception car plusieurs quartiers alentour connaissent les mêmes vécus : les services des accoucheuses traditionnelles sont toujours aussi sollicités. Mais les femmes qui accouchent chez les matrones ont fait ce choix, souvent faute de moyens. Parfois, il s’agit plus d’une question de « culture » : toutes les femmes de leur famille ont été accouchées par une matrone depuis des générations et elles s’en étaient plutôt bien sorties, alors il n’y a pas de raison pour qu’elles n’y aillent pas, elles aussi ! Et puis, l’accoucheuse, elles la connaissent. Ici, la notion de proximité prend donc toute son importance. Il faut savoir, par ailleurs, que des idées reçues sont encore très ancrées chez des familles entières dans ces quartiers concernant les hôpitaux et les maternités. Bref, devant de telles réalités, minoritaires, certes à Antananarivo, mais qui existent bel et bien au cœur de la capitale, du chemin reste encore à parcourir pour le concept de « maternité sans risque ».

Hanitra R.

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