Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 22/05/2008 | Lire l'article original
Un tiers de la population mondiale a déjà été en contact avec le virus de l’hépatite B. Parmi les adultes, ce contact n’évolue qu’une fois sur dix vers une infection chronique avec risque de contagion. Mais pour les bébés, le taux d’infection chronique peut grimper jusqu’à 90%. C’est pour lever le voile sur ces maladies qui tuent en silence que le Réseau camerounais contre les hépatites virales (RCHV) a organisé la 19 mai dernier, la première journée scientifique sur les hépatites virales. Le 16 et 17 mai, des dépistages gratuits ont été organisés pour permettre à chacun de savoir s’il est ou non porteur de ces pathologies.
Due à un virus qui provoque des lésions inflammatoires du foie, l’hépatite B passe inaperçue dans deux tiers des cas. La contamination se fait surtout par voie sexuelle, par voie sanguine (, transfusion, aiguilles contaminées, notamment chez les toxicomanes, lors de tatouages ou de piercing…), et aussi de la mère à l’enfant lors de l’accouchement ou pendant l’allaitement. Ces modes de contamination sont également applicables à l’hépatite C qui se transmet par tout contact avec le sang d’une personne infectée.
Pour tous types d’hépatites, les symptômes lorsqu’ils sont présents, regroupent la fatigue, les maux de tête, les douleurs abdominales, les nausées, l’anorexie, puis un ictère (jaunisse) deux mois environ après le contact avec le virus. Dans ce cas, le patient a la peau et les yeux jaunes, ses urines sont peu abondantes et foncées. Les analyses biologiques montrent une augmentation importante des enzymes hépatiques (transaminases). L’amaigrissement peut être important. Si un traitement existe pour l’hépatite C, la vaccination a permis de réduire le nombre de nouvelles infections d’hépatite B. Mais l’absence de symptômes, faute d’un dépistage automatique chez les populations à risque, conduit souvent à un diagnostic trop tardif.
Josiane R. MATIA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux